intérimaires CGT : Nous n’avons pas d’autre choix que la lutte !

Publié le par FSC

Source : le site de l'USI CGT :

http://www.usi.cgt.fr/component/content/?view=featured#.U2DHz6b65OQ

ci-après éditorial du numéro spécial "La Mèche" édité à l'occasion du 1er mai

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Une fois  de plus le patronat, Medef en tête (+ CGPME et UPA), et des syndicats (CFDT, FO et

CFTC), sacrifient les droits des salarié-e-s et des privés d’emploi sous le regard bienveillant du gouvernement social-traître libéral.

Dans la nuit du 21 au 22 mars, dans des conditions de déloyauté extrême et de discussions de couloirs écartant la CGT, la « négociation » sur la convention de l’Assurance chômage s’est soldée par la signature trahissant les intérêts des salar iés, d’un texte qui prévoit 800 millions d’économies sur leur dos, dont au moins 320 millions pour les intérimaires. Les droits des plus précaires : intérimaires, mais aussi intermittents,« extras », chômeurs vont être réduits, leurs revenus amputés jusqu’à 300 euros par mois. À terme ce sont tous les salariés qui sont potentiellement victimes de ces destructions sociales.

Les modifications de l’annexe IV qui régit les conditions d’accès et d’indemnisation des intérimaires à l’Assurance chômage, entraîneraient non seulement une baisse des revenus pour les plus de 2 million s de salarié-e-s intérimaires, mais également une dégradation de leurs conditions de travail, de santé et de sécurité. Ils devront accepter n’importe quelle mission, à n’importe quel

prix, y compris dans des conditions dangereuses.

Ça suffit ! Intérimaires, intermittents, privés d’emploi, avec ou sans papiers, nous n’avons pas à payer l’addition de leur crise ni de la politique d’austérité qu’ils veulent nous imposer !

Ce texte doit pour être applicable, recevoir l’agrément du gouvernement.

La mobilisation et la lutte doivent donc continuer, pour exiger du gouvernement son refus !

Ce journal est un outil en ce sens, mis à disposition des salarié-e-s et des militant-e-s des

organisations. Saisissons-nous en. Il y a urgence à améliorer les droits sociaux et à créer une

véritable Sécurité Sociale Professionnelle, plutôt qu ’à organiser ou accompagner leur destruction !

Contre l’agrément de cet accord scélérat, ensemble, continuons et amplifions la riposte !

Philippe TIXIER, Secrétaire Général, Union Syndicale de l’intérim CGT

 

 

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