CFDT et UNSA aux ordres

Publié le par FSC

Pendant que les travailleurs se battent, souffrent, vivent des fins de mois de plus en plus longues et difficiles, voici ci-dessous, tiré du site de la CFDT, ce que la CFDT et l’UNSA ont décidé de faire le Premier mai, journée internationale des travailleurs et de leurs luttes : célébrer l’Europe au nom de laquelle nous sommes chaque jour étranglés, en France comme en Grèce, au Portugal ou en Allemagne et appeler, en toute indépendance bien sûr, à… aller voter lors des élections européennes.

La direction CFDT est bien le syndicat officiel du gouvernement, du Medef et de l’UE. Elle fait son travail de chien de garde du Capital, tentant de rameuter des troupes vacillantes, comme le fait la Confédération Européenne des Syndicats à l’échelle de l’UE (qui la finance grassement, indépendance, quand tu nous tiens…).

C’est aussi en démasquant ce syndicalisme jaune et en luttant contre lui, en travaillant à l’unité des travailleurs non pas au sommet mais à la base autour de leurs revendications réelles que nous pourrons construire un rassemblement de luttes capable de faire reculer les intérêts patronaux et tous leurs valets.

FSC, 2 mai 2014

"Source : site CFDT

A l’occasion du 1er Mai, la CFDT et l’Unsa ont invité les militants à se rassembler autour du slogan « Europe, emploi, progrès social ». A Paris, le rassemblement s'est déroulé sous la pluie mais dans la bonne humeur.

« Merci de vous être mouillés pour l’Europe ! » La boutade de Luc Bérille, secrétaire général de l’Unsa, a fait rire les militants qui s’étaient rassemblés sur la Rotonde de la Villette à Paris pour célébrer le 1er mai à l’invitation de la CFDT et de l’Union nationale des syndicats autonomes. Les averses, qui avaient parfois un caractère diluvien, n’ont effectivement pas entamé la détermination des représentants des travailleurs. Ils entendaient bien rappeler haut et fort le besoin urgent d’une Europe sociale et démocratique, alors que les élections des députés européens vont se dérouler d’ici trois semaines dans l’ensemble des pays de l’Union. « Oui, le climat social est très dégradé, a déclaré Laurent Berger à la presse. Mais je ne veux pas que le syndicalisme soit seulement l’écho du mal-être des salariés. Il doit être aussi porteur de propositions. C’est en cela que le 1er Mai est un moment de convivialité et de discussion pour faire valoir des revendications précises ».

L’Europe est bien en jeu pour construire l’avenir des salariés car « jamais le relais européen n’aura été aussi important pour sortir de la crise. Il est essentiel que les citoyens aillent voter et ne laissent pas le danger populiste et extrêmiste s’installer en Europe », a souligné Luc Bérille."

Publié dans Luttes - actualités

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article