Le maire de Romilly-sur-Seine veut installer le F-haine à la Bourse du travail!

Publié le par FSC

Sur le site de Canaille le Rouge :

 

Pour que l'Aube ne soit pas dorée

La droite, le f-haine passerelles et complicités

 

Romilly sur seine qui fut un point d'ancrage industriel majeur du département de l'Aube (filatures et textile -Coq Sportif, Devanlay-Lacoste et combien d'autres,  cycles-Peugeot, cheminots avec l'atelier de réparation des voitures voyageurs, etc.) a bénéficié durant logtemps d'une municipalité à direction communiste.

Cela défrisait terriblement R Galley qui outre qu'il dégustait avec gourmandise des mets pour le moins curieux en Afrique du temps où il construisait ce qui deviendrait la Françafrique était, potentat départemental, maire UNR puis RPR de Troyes. (C'est lui qui mis le pied à l'étrier à Baroin les canines, filleul de Chirac et  fils du maire de Nogent sur Seine, ville voisine, et patron de la GMF).

Avec l'aide de la droite et du patronat local (gratin du CNPF) le PS fit battre la municipalité sortante puis le dit nouveau maire déjà de gôôche s'arrangea pour renvoyer l'ascenseur et faire glisser la ville du PS à la droite ce qui se fit sans trouble de conscience majeur pour les représentants locaux de Solferino.

Le Maire actuel, notaire "DVD" dont la diversité est semble-t-il particulièrement bien ciblé vient de décider de mettre à disposition des locaux public aux élus f-haine. Pour cela leur a donné les clés de la Bourse du travail. 

 

Christophe Latrasse (CGT), Philippe Béroud (CFDT) et Johnny Leclerce (FO) s'indignent de cette opération. La venue des deux élus frontistes invités par le maire à prendre possession, signe des moeurs existant dans le grand est, d’un local de travail et de permanence laissé libre par la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) est vécu comme une injure et une provocation (c'est bien le cas).

Plus intelligents que ses collègues UDI ou UMP qui expulse ce Vuillemin provoque.

Les trois responsables syndicaux dénoncent à juste titre une« décision scandaleuse et inacceptable ».

Une décision malgré tout actée par la mairie qui avait indiqué que sans consultation ni avis de la commission administrative de la bourse, le maire avait déjà mis le FN en possession des clés.

Visiblement, l'élu frontiste et patron de café trop content de la tribune que lui offre la municipalité fait montre d'agressivité antisyndicale (bon a savoir pour aider à clarifier les débat) ignorant la nature syndicale du lieu et l'histoire même des bourses du travail tout comme la place prise par les syndicalistes résistant pour chasser de la régions ceux qui fonderont plus tard mle parti d'extrême droite qui le fera élire.

Il faut dire que Baroin (le suzerain de tous les divers vassaux locaux- dont Romilly- où la gente notariale et immobilière est particulièrement bien sur-représentée), quand les syndicats avec principalement la CGT avaient fait classer la Bourse du Travail monument historique, Baroin donc, s'était empressé avec une résistance bien faible, d'expluser les syndicats de la Bourse au centre ville pour en faire "une locomotive commerciale" (le PS a laissé faire) pour les "reloger" loin du centre ville.

L’union locale CGT de Romilly, à juste titre campe sur ses positions et demande a être reçue rapidement par le maire de Romilly.

Les trois syndicats ne veulent pas en rester là et veulent « mettre tout sur la table et tenter de trouver une solution alternative », termine Christophe Latrasse.

Pour Canaille le Rouge, la seule solution alternative c'est de maintenir la Bourse du Travail et ses valeurs et missions. Il est certain que pour qui a traversé en long en large et travers la cité durant mai 68, ses usines et atelier hérissés de drapeaux rouges, les piquets de grève qui enguirlandaient la RN 19, le paysage économique et social a changé. Mais bas salaires, précarités et plan de casse étant la norme, c'est dans le rapport de force et l'action que le maire sera contraint à des reculs, rapport de force et action qui renverront le bistrotier derrière son comptoir avec l'espoir que la chute de son chiffre d'affaire le pousse à demander l'asile politique à St Cloud.

Dimanche, Novembre 9, 2014 9:36 AM
Canaille Lerouge
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I
Je vous vante pour votre éditorial. c'est un vrai exercice d'écriture. Développez
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