la SNCF sous contrôle du MEDEF!

Publié le par FSC

le patron de l'UIMM à la tête du conseil de surveillance de la SNCF pour préparer aux ordres de l'Union européenne et du gouvernement socialiste appuyé par la droite l'ouverture de la SNCF voyageurs à la concurrence : c'est-à-dire brader le service public au profit du privé comme on le voit dans la plupart des secteurs, ce qui s'est passé pour les autoroutes étant emblématique.

L'oligarchie se sert et sert ses protégés!

 

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Source article de Challenges suivi de la déclaration de la fédération CGT des cheminots

Frédéric Saint-Geours: le gouvernement a choisi un profil d’industriel pour jouer les arbitres à la SNCF. Nommé président du conseil de surveillance de la nouvelle holding SNCF crée à l’occasion de la réforme ferroviaire, l’ex-président de Peugeot Citroën et toujours président de l’UIMM travaillera avec Guillaume Pepy et Jacques Rapoport, respectivement président de SNCF Mobilité et président de SNCF Réseau.

Pour concrétiser le rapprochement entre l’actuelle SNCF et Réseau Ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau, le législateur a voulu qu’un troisième établissement public chapeaute les deux premiers. Le directoire étant piloté par Guillaume Pepy et Jacques Rapoport, sous l’autorité d’un conseil de surveillance où siégeront des représentants de l’Etat, du Parlement, des salariés et des régions. 

 «On s’attendait à un politique, mais la nomination d’un homme de l’industrie habitué aux directoires et conseils de surveillance, n’ayant pas d’intérêt particulier dans les transports, est plutôt un gage de neutralité», observe avec satisfaction un acteur du secteur reconnaissant la complexité du chantier qui démarre le 1er janvier. L’objectif de la réforme? Stabiliser la dette du secteur (44 milliards d’euros) et préparer l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.

Alourdissement

C’est donc le dernier étage du groupe ferroviaire qui se met en place. Or ce n’est pas «l’unification» de la SNCF et de RFF dans un même holding qui devrait faire faire des économies. D’autant que cette dernière, voulue au départ légère, s’est alourdie au fil des arbitrages. Au total, elle devrait regrouper près de 10.000 salariés (police ferroviaire, services juridique, informatique…).

Les économies doivent venir du regroupement au sein de SNCF Réseau des activités de RFF, de la Direction de la Circulation Ferroviaire (DCF), et de la «Direction Infra» de l’actuelle SNCF. Soit près de 50.000 cheminots, dont une partie doit venir  s’installer à Saint-Denis, non loin du siège des nouveaux bureaux de l’autre EPIC, SNCF Mobilité. Ce dernier, conserve toutes les activités de transport (TGV, TER, Intercités…).  « Depuis 1997 (date de la création de RFF), les deux entreprises rendues autonomes ont multiplié les antagonismes, multipliant les dépenses inutiles et un dialogue de sourds sur les responsabilités –financières en particulier– de chacun des deux établissements publics», rappelle un expert du secteur, estimant que le nouveau système ne «pourra être pire».

Frédéric de Saint-Geours risque d’ailleurs d’entrer dans le vif du sujet très vite: avec la grève des contrôleurs du 3 au 6 décembre. De quoi le rendre attentif à la négociation d’une nouvelle convention collective pour les cheminots, comme le prévoit la loi.

Pauline Damour  pour ChallengeSoir

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Réaction de la fédération CGT des cheminots :

 

la SNCF sous contrôle du MEDEF!

Publié dans Luttes - actualités

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