Lutte contre la précarité dans le Gard

Publié le par FSC


De la femme de ménage au chef de chantier, 97% des salariés de la société Centraco (branche nucléaire du sous-traitant Spie-den, à Codolet, dans le Gard) sont en grève, avec la CGT, devant l'entrée du site. Le mouvement a débuté le 25 juin dernier, jour de mobilisation nationale sur les salaires.

 

Provocation patronale :

 

Les grévistes, qui réclament des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail, viennent, au 7e jour de grève, d'obtenir une réponse de la direction : la venue d'autres salariés du groupe Spie pour remplacer les grévistes.

Une réponse qui à de quoi alimenter la colère des salariés, qui pour la plupart ont des contrats précaires, sont payés au Smic et sont exposés en permanence à la radiologie et aux fortes chaleurs dans les ateliers.

« Nous ne travaillons pas dans une usine de chocolat », a réagi José Andrade, délégué syndical CGT de l'entreprise. « Chaque geste professionnel compte pour la sécurité des salariés et pour la sureté des installations nucléaires. Il serait irresponsable pour nos dirigeants de nous remplacer par des salariés non formés aux exigences de sureté spécifiques de ces installations nucléaires du groupe ».

C'est effectivement dans cette même entreprise que s'était produit, en 2011, un accident causé par un four nucléaire et qui avait engendré la mort d'un salarié.

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