Smart d'Hambach : l'ignoble chantage!
Battue légalement par le droit d'opposition majoritaire (CGT + CFDT) dans l'entreprise dans sa tentative de passage aux 39 heures payées 37 la direction brandie les armes : elle menace de délocaliser.
Plusieurs enseignements à ce sujet :
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le dialogue social , l'usage des procédures de concertation c'est du vent : pour parvenir à leur objectif d'imposer des reculs sociaux les directions d'entreprise sont le plus souvent prêtes à utiliser tous les moyens en commençant par le chantage éhonté à l'emploi.
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Les lois promulguées ces dernières années par le pouvoir socialiste avec l'approbation le plus souvent des directions de la CFDT, de la CGC, de la CFTC et de l'UNSA répondant aux exigences du MEDEF ont préparé le terrain à ce chantage : par exemple un salarié aux termes de la loi Macron du 6 août 2015, qui refuse l’application des stipulations d’un accord de maintien de l’emploi peut désormais faire l’objet d’un licenciement dont le motif économique ne peut plus être contesté en justice.
L'accord d'entreprise arraché donc sous la menace et le chantage, là où les salariés sont le plus vulnérable primant sur la loi, les conventions collectives, le code du travail …
Il n'est donc pas étonnant dans ce contexte que le patronat se sente tout permis.
Les travailleurs de Smart ne doivent pas rester isolés.
Il y va des intérêts de tous les travailleurs.
Et plus que jamais c'est la construction du TOUS ENSEMBLE qui demeure l'objectif et le meilleur rempart contre ces régressions majeures.
Au-delà c'est à la mise en concurrence des travailleurs et des peuples qu'il faut s'attaquer pour renverser le rapport de forces qui permet le chantage patronal et l'arrogance de l'oligarchie.
On pourra également se reporter aux articles précédents que notre site a publié concernant l'usine Smart d'Hambach en référence en particulier à l'émission de France Culture du 7 novembre dernier
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Source journal l'Humanité :
Automobile Nouvelle offensive de la direction de Smart France pour les 39 heures
La direction de Smart France à Hambach (Moselle) ne renonce pas au passage des 39 heures par se- maine, payées 37. Organisant un vote des salariés le 11 septembre, l'entreprise avait obtenu 56 % de voix favorables à son Pacte 2020, validé par les syndicats CFTC et CFE-CGC.
Convaincus que ce nouvel accord ne garantirait pas « l'emploi pour les cinq ans à venir », la CGT et la CFDT, représentant ensemble 53 % des salariés, ont fait valoir leur droit d'opposition lundi. La position commune des syndicats majoritaires rendant caduc le pacte, la direction a décidé d'envoyer à chaque salarié un avenant à son contrat, pour les forcer individuellement à accepter le pas- sage aux 39 heures.
La CGT dénonce « le chantage à l'emploi » de Smart qui menace de délocaliser une partie de la production en Slovénie si 75 % des avenants ne sont pas signés. Face à la situation économique de l'entreprise, CGT et CFDT ont engagé une procédure d'alerte en CCE.