Après la mascarade de concertation d'hier, plus que jamais la lutte pour le RETRAIT!

Publié le par FSC

Mascarade gouvernementale et médiatique avec la complicité de la FAGE en milieu étudiant et de la CFDT.

Cette dernière étant présentée comme au centre du jeu, à l'origine des concessions à la marge du pouvoir, en masquant hypocrytement le fait que c'est le mouvement social et l'ampleur des manifestations du 9 mars dernier qui les ont contraint à ces manouvres.

Alors qu'au départ Valls prévoyait de passer purement et simplement en force à coups de 49-3!

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DECLARATION COMMUNE CGT, FO, FSU, 

Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

 

Les mobilisations, notamment celles du 9 mars initiées par les organisations de jeunesse et les organisations syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à des concessions sur la loi Travail.

Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.

Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent.

L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d’un effet d’annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est à la conquête de nouveaux droits.

Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

  

Paris, le 14 mars 201

Publié dans LOI TRAVAIL

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