Le droit de licencier ... ça aboutit à des licenciements!

Publié le par FSC

On nous abreuve de contre-vérités serinées à longeur d'antennes!

Léa salamé dans "On n'est pas couché" se fait pédagogue gouvernementale : Il faut FLEXIBILISER pour créer des emplois! Ah bon!

C'est le père Gattaz qui le prmier avait exigé une flexibilisation (suppression de l'autorisation administrative de licenciement) auprès de J. Chirac et obtient gain de cause en 1986.

Et vous les avez vu les créations d'emploi?

On connaît la suite avec le passage dans les années qui suivent de 500.000 à 2 millions de chômeurs !

Ilspensent que les travailleurs ont la mémoire courte et que la jeunesse n'a pas accès à la mémoire collective.

Parions qu'ils se trompent et que comme l'a dit l'économiste système Nicolas Beytout à "C'est dans l'air" que le gouvernement a perdu la bataille d'idées sur la contre-réforme;

Et continuons à expliquer et expliquer ce qu'il en est de ce néfaste projet!

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Source : le Figaro

Dans une tribune publiée dans Le Monde, trente économistes dont le célèbre Jean Tirole, prix Nobel d'Economie 2014, défendent le projet de loi El Khomri. Ils le qualifient «d'avancée pour les plus fragiles».

 

Alors que le projet de loi travail est vivement critiqué, un collectif de trente économistes vole à son secours. Dans une tribune publiée dans Le Monde et intitulée «cette réforme est une avancée pour les plus fragiles», ces chercheurs estiment que l'un des avantages de la loi El Khomri est qu'elle propose «un barème plus précis des indemnités octroyés par les prud'hommes et une définition objective des situations pouvant justifiées un licenciement». Une mesure qui pourrait inciter les entreprises à avoir davantage recours aux CDI, selon eux.

Parmi les signataires de la tribune figurent le prestigieux Jean Tirole, prix Nobel d'Economie 2014. Alain Trannoy, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, dont la thèse portait sur «la théorie de la mesure des inégalités» apporte également son soutien à la loi. Les chercheurs Hélène Rey, professeur à la London Business School et spécialisée en macroéconomie internationale ainsi que Pierre Olivier Gourinchas économiste français et professeur à Berkeley dont les travaux se concentrent sur la macroéconomie et la finance internationale ont également cosigné la tribune. Ces soutiens viennent d'horizons divers.

Selon ces trente économistes, «par crainte d'embaucher en CDI, les entreprises ont massivement recours au CDD, bien au-delà des cas prévus par la loi». Ils estiment que cette crainte est liée à l'incertitude qui entoure les conditions de licenciement. «Le code du travail ne donne aujourd'hui aucune définition précise des difficultés économiques justifiant un licenciement, et n'encadre pas non plus le montant des indemnités en cas de licenciement non fondé», affirment-ils.

L'exemple espagnol cité

 

L'absence d'encadrement du montant des indemnités en cas de licenciement non fondé est «une source d'insécurité pour l'entreprise comme pour le salarié, car il laisse au juge un champ d'appréciation qui va bien au-delà de ses compétences juridiques». Ainsi, à leur yeux, une «réforme d'ampleur est nécessaire (…) C'est ce que propose le projet de loi El Khomri», écrivent-ils dans la tribune intitulée «Cette réforme est une avancée pour les plus fragiles».

Ces derniers s'appuient sur l'exemple de l'Espagne. Après l'adoption d'une loi similaire à celle du projet de loi travail, en 2012, le pays a connu «un surcroit de 300.000 embauches en CDI dès l'année suivante», écrivent les économistes. Ils ajoutent que ces embauches avaient été décidées avant tout par des PME, les entreprises les plus frileuses à embaucher en CDI, en raison notamment des craintes du conflit prud'homal, affirment les économistes. Ainsi, ils concluent: «le projet de loi El Khomeri représente une avancée pour les plus fragiles. En réduisant fortement l'incertitude attachée à la rupture des contrats de travail, il incite les entreprises à revenir vers les embauches en CDI. C'est un moyen de lutter efficacement contre les inégalités et la précarité».

Un soutien qui ne laisse pas le gouvernement indifférent. A commencer par le premier ministre, Manuel Valls, qui a partagé la tribune vendredi après-midi sur son compte Twitter.

« Le projet de loi El Khomri représente une avancée pour les plus fragiles »

 

 

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