Syndicats d'enseignants au côté de la jeunesse le 9 mars

Publié le par FSC

Syndicats d'enseignants au côté de la jeunesse le 9 mars
Contre la loi travail : soutenir la jeunesse le 9 mars

Le SNES-FSU appelle les personnels à rejoindre les manifestations et initiatives prises en particulier par les organisations de la jeunesse le 9 mars prochain pour le retrait de la loi El Khomri. Personnels des lycées et collèges, notre place est aux côtés d’une jeunesse qui refuse la précarité comme seul futur. Salarié-es, nous sommes partie prenante de ce combat contre la réduction des droits et garanties du monde du travail et pour l’ouverture de nouveaux droits.

En outre, le SNES-FSU appelle à signer la pétition contre cette loi.

Les raisons de l’opposition de la FSU sont en particulier rappelées dans ce communiqué. La FSU est partie prenante de l’intersyndicale qui s’est constituée pour s’opposer à ce projet de loi et appellera dans ce cadre à toutes les actions unitaires en construction.

Loi Travail : un projet inacceptable
jeudi 25 février 2016

Après les différents rapports publiés (Combrexelle et Badinter) et les lois de sécurisation de l’emploi (Macron, Rebsamen), le projet de loi "visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs" est un pas supplémentaire dans la réduction des droits et garanties offertes aux salariés et aux jeunes.

Nombre d’éléments contenus dans ce texte ne sont pas pour la FSU acceptables, comme le plafonnement du barème des indemnités prud’homales, la facilitation des licenciements économiques, l’inversion de la hiérarchie des normes, le temps de travail des apprentis mineurs ou encore nombre de dispositions relatives à la formation professionnelle...

Pour la FSU, « la loi protège le faible », et le rôle de la négociation collective n’est donc pas de revenir sur les dispositions protectrices de la loi. Cette loi rompt des équilibres nécessaires à trouver pour l’organisation sociale du travail entre les salariés et les employeurs. Le concept de "flexi-sécurité" est en train de se traduire par plus de sécurité pour les employeurs et plus de flexibilité pour les salariés.
A l’inverse, le débat devrait porter non pas sur la limitation des droits des salariés mais sur la construction de droits nouveaux pour faire face à la situation économique et sociale et au chômage.

Ce projet de loi n’est pas acceptable.  Il doit être rediscuté sur d’autres bases, avec l’objectif d’améliorer les droits des salariés, des jeunes et des chômeurs. Il est nécessaire et urgent de leur donner des garanties.

Le gouvernement doit entendre les inquiétudes et mécontentements qui grandissent. Il doit établir un véritable dialogue social avec les organisations syndicales sur cette question avant tout examen du projet de loi en conseil des ministres.

La FSU poursuivra le travail engagé dans le cadre de la réunion unitaire du 23 février et considère que si le gouvernement poursuit dans cette voie, l’intervention des salariés et des jeunes sera nécessaire.

 
 
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