1er mai : union, convergences lutte pour la paix!
1er mai ce qu'il n'est pas : la fête du travail ; ça c'était Pétain !
Mais c'est la journée internationale des travailleurs qui trouve son origine dans le combat pour la réduction du temps de travail et la journée de huit heures.
C'est dire si elle résonne pleinement avec l'actualité à l'heure de la lutte contre la plus forte tentative d'imposer une formidable régression à l'ensemble du monde du travail et où la CGT a mis sur ses tablettes revendicatives l'objectif des 32 heures.
Ce premier mai est une étape pour le retrait de la loi travail :
Le 3 mai rassemblement devant l'Assemblée nationale au moment de l'ouverture du débat sur la loi.
Chez les cheminots il est question d'une manifestation nationale à Paris le 10 mai et l'engagement dans la grève reconductible à partir du 17 mai si le pouvoir et la direction de la SNCF persiste dans leur refus de prendre en compte l'intérêt des salariés et de poursuivre dans le démantèlement du service public livré à la concurrence et aux appétits du privé.
Le 28 avril a par ailleurs montré l'efficacité des blocages à l'entrée des villes (Le Havre) ou des zones industrielles ou d'activité qui concentrent un nombre important de salariés.
La convergence avec NuitDebout cherche son chemin malgré les obstacles et la jeunesse scolarisée est bel et bien toujours présente dans l'action malgré les congés scolaires.
Face à l'enracinement du mouvement le pouvoir socialiste a choisi la provocation policière et la répression : arrestations de militants syndicaux à Saint-Denis et à Villeneuve Saint-Georges, matraquages violents contre des militants pacifiques dans l'évacuation de la place de la République jeudi soir et de la mairie d'Amiens …
C'est un signe de fébrilité qui nous encourage à développer partout l'action jusqu'à la victoire !
Au plan international le capitalisme en crise illustre au présent le constat de Jaurès selon lequel « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage ! » du Moyen Orient (Irak, Syrie, Lybie) où ses interventions ont semé le chaos et permis l'émergence de Daesh en passant par l'Ukraine où s'est commis le crime de la maison des syndicats le 2 mai 2014 par des nazis à Odessa accompagné du silence complice des soit-disant démocraties et de l'Union européenne.
Tandis que l'écrasement du peuple palestinien se poursuit dans le déni des résolutions de l'ONU et le deux poids-deux mesures.
La lutte pour la paix et contre les interventions impérialistes mensongèrement camouflées en défense des droits de l'homme est une dimension incontournable de l'action syndicale constituant historique de la double besogne du syndicalisme pour la lutte revendicative et pour le changement de société et la sortie du capitalisme.
Dans la période qui vient, en priorité absolue tout pour la victoire sur la loi travail, tout pour la convergence des luttes !
Le Front Syndical de Classe
29 avril 2016