7 français sur 10 contre le coup de force du 49-3

Publié le par FSC

7 français sur 10 contre le coup de force du 49-37 français sur 10 contre le coup de force du 49-3

L'opinion publique tient bon, une nouvelle manifestation en direction de l'Assemblée nationale est prévue le 12 mai et le mouvement en s'appuyant sur ce soutien doit se projeter au-delà de la décision parlementaire comme cela a été le cas lors de la lutte contre le CPE où la loi pourtant votée par le parlement c'est la rue qui a contraint le pouvoir (Chirac / de Villepin) à déclarer ne pas pouvoir la mettre en application.

Après le vote du parlement pourtant,

Dominique de Villepin a regretté que « les conditions ne soient pas réunies, ni du côté des jeunes ni du côté des entreprises ", pour appliquer le CPE
Les Echos 11 avril 2006
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D'après un sondage Odoxa pour iTELE et Paris Match publié vendredi, plus de sept Français sur dix (71%) trouveraient "choquant" que le gouvernement utilise l'arme du 49-3 pour faire adopter le projet de loi travail, sans vote, en engageant la responsabilité du gouvernement.

Dans un entretien accordé à Jean-Pierre Elkabbach sur Public Sénat vendredi soir, le Premier ministre Manuel Valls a affirmé qu'il ne fallait "jamais renoncer à un moyen constitutionnel" comme le 49-3.

Choquant, à droite comme à gauche

Fait notable, une telle décision est jugée aussi choquante par les sympathisants de gauche (70%) que par les sympathisants de droite (70%), les personnes se disant sans proximité partisane étant encore plus critiques (76%), selon cette enquête pour CQFD sur iTELE et Paris Match.

L'article 49-3 de la Constitution permet au Premier ministre d'engager sa responsabilité devant l'Assemblée nationale sur un texte de loi. Le projet de loi est considéré comme adopté sauf si une motion de censure, déposée dans les 24 heures, est votée par l'Assemblée. La motion de censure est débattue au plus tôt 48 heures après son dépôt, et si elle est approuvée par la majorité absolue des députés, le gouvernement doit démissionner.

 

Les trois quarts des sondés (74%) jugent par ailleurs "normal que les frondeurs s'opposent au gouvernement car il faut avant tout qu'ils donnent leur avis sur les décisions précises."

Le sondage a été réalisé sur internet les 5 et 6 mai auprès d'un échantillon représentatif de 1.011 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

 

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