Notre camarade G. Ducasse répond à un journaliste diaboliseur de Sud Ouest

Monsieur,

Vous êtes un diaboliseur monsieur !

Je viens de lire votre pamphlet du 25 mai  « La fuite en avant de la CGT » avec tout ce qui s’en suit dans votre éditorial en vue d'attribuer ausyndicat  CGT  le blocage progressif du pays  à seule fin de conforter l’influence de Philippe Martinez sur une CGT en perte de vitesse.

Votre écrit relève de l’irresponsabilité la plus méprisable !

Vous tournez le dos à l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent votre profession et votre conduite envers les lecteurs de votre quotidien est indigne. 

Ils attendent du journalisme l’expression de faits réels, certainement pas d’affabulations dont les conséquences peuvent être dramatiques, comme par exemple ces automobilistes qui foncent  sur des piquets de grèves ou des barrages qui sont toujours des manifestations qui entrent dans l’exercice du droit constitutionnel de grèves.

Je ne vous accuserais pas d’être dans l’ignorance que la grève ne se décrète pas, elle se constate. Elle n’est jamais la réponse à des appels qui ne seraient pas motivés par des  raisons sociales, encore moins s’agissant d’appels de  branches professionnelles ou d’appels confédéraux.

Philippe Martinez l'a suffisamment déclaré, une grève se décide toujours au niveau des salariés, dans les entreprises  et toujours suite à des blocages patronaux ou politiques !

Je ne vous accuserais pas davantage d’ignorer que cette Loi  Travail est désapprouvée par plus de 70 % de la population, qu’elle n’a pas fait l’objet du débat parlementaire normal, qu’elle nous est imposée par le 49-3,   au mépris de toutes règles démocratiques dans un  état Républicain et qu’il s’en suit une répression anti syndicale et pour ne pas la nommer, anti CGT , alors que ce sont 7 organisations syndicales et associatives qui  combattent unitairement cette loi qui nous est ainsi  imposée.

Ou est donc le blocage Monsieur le diaboliseur ?

Vous faites œuvre de malfaisance, envers le monde du travail monsieur !

Ce monde est le seul créateur des richesses et vous contribuez à le  conduire étapes par étapes à l’esclavage et à des actes de répression  !

Certainement que le milliardaire qui finance votre journal sera fier de vous, mais cela ne peut durer !

Si ce monde prolétarien venait à échouer aujourd’hui dans son acte de légitime défense,  il reviendra forcement à la charge !

Je ne vous salue pas monsieur.

                                       Georges DUCASSE

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