Répression anti CGT

Publié le par FSC

Répression anti CGT

Cette fois c'est en Gironde où l'élu UMP-Républicains vire la CGT de son local historique .

Décidémment toute la réaction s'est donné le mot pour combattre la CGT, preuve que c'est elle qui gêne leurs combinazione!

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Source Sud-Ouest

Les élus étaient réunis en assemblée lundi soir. La réunion a été pour le moins agitée par les cégétistes qui se sont invités en chantant "L'Internationale".

"C'est la lutte finale..." "L'Internationale" chantée en quittant la salle du conseil municipal de Pessac fut le point d'orgue, lundi soir, d'une manifestation de la CGT. Elle proteste contre « l'expulsion » de son union locale des bureaux qu'elle occupait gratuitement à Pessac depuis 1978.

Le bâtiment de Bordeaux Métropole sur la zone d'activité de Bersol et dans lequel elle disposait d'une soixantaine de mètres carrés doit être démoli avant la réalisation d'un programme immobilier de bureaux et d'ateliers. Le syndicat estime qu'il remplit à Pessac une « mission d'intérêt général » sur plusieurs communes et que son union locale est « un bien commun des salariés, précaires, retraités, chômeurs ».

Sommés de partir avant le 30 juin

Il rappelle sa mobilisation contre le CPE, la loi travail, pour la défense des retraites. Aux manifestants pessacais s'étaient joint des camarades d'autres secteurs de l'agglomération et la secrétaire départementale Corinne Versiny. Ils protestaient également contre la méthode, depuis une entrevue en 2015 avec le maire leur donnant selon eux un espoir de relogement jusqu'à la réception d'une lettre leur demandant de quitter les lieux d'ici le 30 juin et leur conseillant de s'adresser à une agence immobilière.

Le maire Franck Raynal (Les Républicains) a reçu les manifestants avant le conseil. Il a redonné sa position en ouverture de séance, s'attirant le courroux de Corinne Versiny et de Laurent Delage (UL Pessac). Puis il a répondu en clôture, aux deux questions orales de deux conseillers municipaux : Didier Sarrat (PC) et Laure Curvale (EELV) qui soutient la CGT sur ce dossier. Franck Raynal s'est appuyé sur la dernière convention datant de 2005, quand la gauche était au pouvoir à la mairie, rappelant qu'il s'agissait d'une « occupation précaire et révocable à titre gratuit ».

 

 La résiliation pouvait intervenir sur préavis d'un mois à l'initiative de la ville, sans indemnités pour la CGT. Il a aussi souligné que les autres syndicats ne bénéficiaient pas de ce genre d'avantages, sauf ceux qui représentent le personnel municipal (CFDT, CGT, FO), conformément à la loi et à la charge des contribuables pessacais.

Il a aussi ajouté une « précision fondamentale ». Elle concerne le supplément de financement de 30 millions d'euros pour les syndicats, dans le cadre d'une « ponction fiscale » sur les salaires, depuis le 1er janvier 2015. A Laure Curvale qui l'accusait aussi de mettre fin au projet de pôle de l'économie sociale et solidaire aux Echoppes avec un autre projet immobilier sur une partie du site, il a répondu que ce pôle n'avait été qu'un « rêve » de l'ancienne municipalité et ne resterait qu'une « vue de l'esprit ».
La CGT doit être reçue à Bordeaux Métropole jeudi matin.

 

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