Valls droit dans ses bottes, dans les pas de Jules Moch
Ce qu'il oublie c'est qu'au final c'est le peuple qui décide parce que c'est le seul véritable souverain!
Et sans doute le PS en adoptant la magouille de la primaire de la "gauche de gouvernement" espère-t-il en ralliant les "frondeurs" éviter le 49-3 qui continue d'être chocant pour l'opinion.
Raison de plus pour mettre les socialistes déclarés opposés à la loi travail devant leur responsabilités : pour bloquer politiquement la contre-réforme au parlement
ALORS il faut obliger le pouvoir à utiliser à nouveau le 49-3 faute de majorité sur son texte
ET assurer une majorité à la motion de censure
Ainsi au Parlement la loi travail ne pourrait être adoptée!
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19 juin 2016 – Valls confirme qu’il veut aller « jusqu’au bout » de la loi El Khomri : « il n’y aura ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie, ni réécriture des articles qui en constituent le cœur ». Dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), il rappelle qu’il a décidé d’interdire les manifestations qui exigent le retrait de cette loi, en prétendant que « compte tenu de la situation, des violences qui ont eu lieu, de l’attentat odieux contre le couple de policiers, mais aussi de l’organisation de l’Euro, les organisateurs devraient annuler d’eux-mêmes ces rassemblements ». Tout en soulignant que « le principe de notre droit, c’est la liberté de manifester », il annonce qu’ « il y aura dans les prochains jours des discussions entre la Préfecture de police de Paris et les organisateurs pour voir si les conditions sont réunies pour qu’un rassemblement se tienne ».
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Et dans l'OBS
Sur le fond du débat, le Premier ministre refuse également de céder du terrain aux syndicats. Après la rencontre du numéro un de la CGT, Philippe Martinez, avec la ministre du Travail Myriam El Khomri vendredi, Manuel Valls affirme que le gouvernement assume "un désaccord de fond avec les syndicats qui contestent dans la rue : la décentralisation et la place du dialogue social dans l'entreprise"
S'il dépeint la CGT comme "une grande organisation syndicale" dont l'"histoire se confond avec celle du Front populaire, de la Résistance, de la reconstruction après-guerre", le chef du gouvernement martèle qu'"il n'y aura ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie, ni réécriture des articles qui en constituent le coeur".
Le projet de loi "revient à l'Assemblée le 5 juillet" et "la démocratie sociale, ce n'est pas l'expression permanente de la contestation, c'est le respect des temps démocratiques. Maintenant, il faut aller vite et faire adopter ce texte", lance le locataire de Matignon.
Prié de dire si ce souci de vitesse signifie un deuxième recours à l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote à l'Assemblée, Manuel Valls se borne à répondre: "Je prends les étapes les unes après les autres".
Après la première lecture en cours au Sénat, "où la droite l'a profondément changé", souligne-t-il, "nous rétablirons la version adoptée à l'Assemblée nationale, qui avait déjà intégré près de 800 amendements" sur ce texte, "fruit d'un compromis bâti avec les syndicats réformistes et avec la majorité socialiste".
Et de glisser :
G.S. avec AFP