Le report-annulation de l'université d'été du PS : une preuve de leur mise en grande difficulté!
Le parti socialiste avait prévu de tenir son université d'été à Nantes du 26 au 28 aout.
Davant l'ampleur de la protestation populaire qu'ils continuent de nier et de désigner comme minoritaire la direction du PS est contrainte à une marche arrière significative de son isolement et de sa crainte, et :
Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du PS, va proposer de « reporter, de suspendre » l’université d’été du PS et de ses alliés, regroupés dans la « Belle alliance populaire », prévue à Nantes le dernier week-end d’août, au motif de risques de violences liés à la contestation sociale.
« On en discutera pour trouver une autre date qui permette de faire les choses avec plus de sérénité », a affirmé le premier secrétaire du PS et député de Paris.
C'est que l'intersyndicale qui mène l'action contre la loi scélérate
avait officialisé l'organisation d'un meeting vendredi 26 août à 17 h devant le Miroir d'eau à Nantes.
À quelques centaines de mètres de la Cité des Congrès, lieu d'accueil de l'université.
Ils avaient depuis déjà longtemps le rendez-vous dans la tête. Ils ont ce vendredi officiellement défini les actions à mener en marge de l'université d'été du Parti Socialiste (26 au 28 août).
La CGT, l'Unef, Solidaires, FSU et Force Ouvrière ont décidé d'organiser un meeting au Miroir d'eau le vendredi 26 août à 17 heures, en marge de l'université d'été du PS. « Nous allons sonoriser l'endroit et afficher nos idées et nos valeurs », prévient Michel Le Roc'h, secrétaire général de Force Ouvrière 44.
« On souhaite organiser un événement de grande ampleur avec beaucoup de monde. D'autant qu'on pourrait se retrouver à lutter contre une loi et non plus un projet de loi », complète Fabrice David, secrétaire général de la CGT 44. L'occasion également « de relancer la machine de la mobilisation » qui reprendra en septembre avec de nouvelles dates qui seront définies au niveau national.