Unité pour l'ABROGATION de la loi travail !

Publié le par FSC

L'article ci-après de l'Express l'Entreprise publié le 24 janvier dernier met volontairement l'accent sur les divisions apparues au sein de la CGT quant aux modalités de poursuite de la lutte contre la loi travail.

Ces divisions ne peuvent que réjouir les partisans de la loi El Khomri et leurs  appuis médiatiques.

Démarche juridique internationale (démarche CGT/FO en direction de l'Organisation Internationale du travail) ou démarche nationale devant le conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel.

En quoi ça s'oppose tout ça?

D'autant que le caractère juridique commun aux deux démarches peut être porteur d'illusions déconnecté de l'adresse prioritaire aux travailleurs et de l'organisation de l'intervention concréte de ces derniers.

Autre chose est la bataille dans chaque entreprise en liaison avec la bataille d'ensemble pour empêcher la mise en oeuvre de la loi, dénoncer les responsables et leurs complices dans le monde syndical, en priorité Laurent Berger et les dirigeants de la CFDT!

Regroupons donc nos forces et nos interventions pour continuer la lutte sur tous les terrains, à tous les niveaux, vers toutes les instances en visant à l'engagement décisif des travailleurs dans le combat et sans perdre de vue le contexte politique des présidentielles où le PS tente avec la complicité des médias, de se dégager de ses responsabilités majeures dans l'agression contre le monde du travail!

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RAPPEL :

L'Express appartient à Patrick DRAHI, le milliardaire qui au terme d'une opération financière plus que douteuse a par exemple racheté SFR avec la complicité de MACRON en liquidant dans la foulée 5000 des 15.000 emplois de l'entreprise

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L'Express

 

Des syndicats CGT ont appelé mardi à poursuivre la lutte contre la loi travail sur le front juridique en France, en opposition frontale avec la ligne proposée par la confédération et son secrétaire général, Philippe Martinez, qui privilégient des recours au niveau international.

"On ne lâchera pas l'affaire. Il faut continuer les démarches juridiques" en France devant le conseil d'État et le Conseil constitutionnel, a déclaré Romain Altmann, secrétaire général d'Info'Com (Communication), lors d'une conférence de presse. 

Huit syndicats, dont la CGT Goodyear Amiens, Info'Com CGT/CSTP et la CGT Marks and Spencer région parisienne, ont déjà déposé le 10 janvier devant le conseil d'État une requête visant à annuler le décret d'application relatif au référendum en entreprise sur le temps de travail, sans prévenir la confédération.  

Cette démarche avait suscité les critiques de M. Martinez, qui avait estimé que ces syndicats avaient été "mal conseillés".  

Or, un autre recours devrait être déposé sur le décret d'application des accords de "préservation ou de développement de l'emploi", a déclaré mardi Me Fiodor Rilov, lors de cette conférence de presse organisée par Info'Com, en présence des représentants de plusieurs syndicats (CGT CHRU Mict Lille, CGT Faurecia, CGT Marks and Spencer, CGT Goodyear, CGT Hôtels de prestige et économiques). 

"La CGT est régie par le fédéralisme. On n'est pas dans un pouvoir centralisé. Les syndicats CGT de base sont libres de mener toute action juridique", a expliqué Romain Altmann. 

Pour Mickaël Wamen, ex-leader de la CGT de Goodyear Amiens-Nord, Philippe Martinez "est un adhérent de la CGT au même titre que les 699.000 autres : sa voix n'est pas plus importante que celle d'un autre adhérent". Il a toutefois nié toute "opposition" sur le sujet au sein du premier syndicat français. 

Depuis le 10 janvier, ces syndicats qui ne sont pas sur la même ligne que la confédération ont lancé une pétition pour appeler au retrait de la loi travail. Elle avait recueilli mardi après-midi 633 signatures d'adhérents et syndicats CGT (www.retraitloitravail.com). 

"Je suis fier de signer cet appel pour attaquer des décrets de la loi travail, parce que ce n'est pas notre confédération qui le fera!", a lancé Claude Lévy, de la CGT Hôtels de prestige, lors du point de presse. 

La confédération souhaite plutôt déposer des recours auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT), au côté de FO. Des discussions sont menées pour que la CFE-CGC s'y joigne. 

 
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