La Farlède (Var) : rassemblement, solidarité contre le licenciement de Yannick !

Publié le par FSC

SOURCE : Var matin

Licencié le 7 juin dernier de la société Onet -spécialisée dans la propreté- pour "soustraction de biens appartenant à l'un de nos clients, sans information ou autorisation préalable de ce dernier", le Cogolinois Yannick avait promis de se battre.

Chose promise, chose due.

Mercredi, avec l'appui des organisations CGT, FSU Var, PCF Var, France Insoumise, POID Var ou encore La libre pensée Var, Yannick et les siens sont retournés sur son ancien lieu de travail à La Farlède. Tracts, banderoles et drapeaux à la main.

Rassemblement symbolique

Dès 7h30, les premiers syndicalistes débutaient leur action, sous l'impulsion de Monique Négrel, responsable de l'Union locale CGT de La Garde et de l'Est toulonnais: "Nous avons décidé d'organiser ce rassemblement unitaire pour soutenir Yannick. Il n'est pas seul dans ce combat injuste. Justement, on veut que justice soit faite, et qu'il retrouve son poste. On lui reproche d'avoir mangé un morceau de fromage… soyons sérieux!"

Aux passants de la zone industrielle, les militants distribuent un tract, intitulé "Les salariés d'Onet ne sont pas des voleurs!" 

Sur les coups de 9h, le cortège, formé d'une quarantaine de soutiens, décide finalement de bouger du point stratégique. Direction l'entreprise. Une marche symbolique d'une dizaine de minutes, massée derrière la banderole

"NON au licenciement du camarade Yannick,

salarié protégé dans l'entreprise mal'ONET".

Malheureusement pour eux, personne ne sortira de l'entreprise. Sur la porte, une pancarte affiche "Fermeture occasionnelle". Malin. À l'intérieur, un vigile répond discrètement.

Si la tentative est vaine, l'action est symbolique. Et Yannick, de son côté, y croit toujours:

"Nous avons déposé le dossier mardi. La procédure est engagée. On devrait passer dans l'été. Je n'espère qu'une chose, pouvoir retravailler. Cette semaine, j'ai eu mon premier entretien à Pôle emploi. Et ça fait tout bizarre! Forcément, ça me mine. Mais je ne lâcherai rien."

 

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