NOKIA : quand le ministre Macron promettait la pérennité de l'emploi !

Publié le par FSC

Alors que contrairement à ses engagements NOKIA prévoit 600 suppressions d'emplois les déclarations du ministre de l'économie de 2015 illustrent sous un aspect brutal que les travailleurs ne peuvent absolument pas compter sur les promesses du pouvoir politique et des dirigeants d'entreprise et que seules les luttes sont en mesure à la fois d'empêcher les contre-réformes et de passer à la contre-offensive pour de nouvelles conquêtes!

 

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Le Parisien du 15 avril 2015

La vidéo à l'adresse :

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/alcatel-nokia-un-mariage-suivi-de-tres-pres-a-l-elysee-15-04-2015-4693111.php

Le finlandais Nokia a confirmé hier son intérêt pour le groupe franco-américain Alcatel-Lucent. La classe politique salue l'opération.

Alcatel-Lucent mangé par son concurrent direct, le finlandais Nokia ? Les négociations vont en tout cas bon train. Au point qu'une grande partie de la classe politique s'est mobilisée pour saluer l'opération. François Hollande a reçu hier après-midi Michel Combes, le patron d'Alcatel, et Rajeev Suri, celui de Nokia. Jusqu'à maintenant, le scénario le plus crédible était celui d'un rachat des réseaux mobiles d'Alcatel-Lucent (un tiers des salariés en France). Mais, de toute évidence, Nokia se veut beaucoup plus gourmand. En fusionnant complètement avec Alcatel-Lucent, il créerait le deuxième plus grand équipementier télécoms mondial, derrière le suédois Ericsson et devant le chinois Huawei.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, dans la confidence depuis plusieurs mois, s'est déjà empressé de saluer la naissance d'un champion européen du secteur. Vend-il la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? Il s'est en tout cas voulu rassurant en affirmant que l'emploi sera intégralement préservé et que le nouveau groupe conserverait des centres de recherche en France, dont celui de Villarceaux (Essonne). Des déclarations qui ne suffisent pourtant pas à apaiser l'inquiétude des salariés.
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