ROUTIERS : maintien de l'appel à la grève reconductible à partir de Lundi !

Publié le par FSC

Contrairement à ce qui s'était passé en 2016 au cours de la lutte contre la loi El Khomri ou le pouvoir avait réussi à désolidariser les routiers de l'action commune en renonçant à modifier leur régime dérogatoire sur les heures supplémentaires, Muriel PNICAUD au cours de l'entrevue de ce mercredi n'a pas réussi son opération de division consistant à se dire prête à examiner "les spécificités" du métier.

Plus que jamais la CGT et FO rejoints par l'UNSA semblent déterminés à engager la lutte à la fois sur les conséquences dans leur secteur de la contre-réforme loi travail en même temps que contre cette réforme elle même dans la convergence avec les travailleurs dans leur ensemble.

Ce qui inquiète fortement le pouvoir et ses soutiens comme le très libéral économiste et conseiller macronien Philippe Aghion qui sur France Inter ce matin se déclare préoccupé notamment par la mobilisation des étudiants et précisément des routiers "foyers qui se développent et qui peuvent faire boule de neige".

ALORS OUI, faisons résolument boule de neige pour stopper définitivement la politique préconisée par les économistes à la Aghion et la politique macronienne qui s'en inspire !

 

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SOURCE : 20 minutes

Les syndicats CGT et FO du transport routier ont maintenu ce mercredi leur appel à la grève à partir du 25 septembre et souhaité une « mobilisation massive » dans d’autres secteurs pour lutter contre la réforme du Code du travail, à l’issue d’une réunion au ministère des Transports qualifiée d'« échec ».

« On comptait sortir avec quelque chose, ce n’est pas le cas », a commenté devant la presse Patrice Clos (FO), selon lequel le ministère a « dit non » à une autre réunion d’ici à dimanche. Par conséquent « on maintient le mouvement et on veut l’étendre aux déchets, transports de voyageurs, transports urbains », a-t-il ajouté.

« Un recul social sans précédent »

« C’est un échec, nous ressortons plus déterminés que jamais », « aucune réponse concrète » n’a été apportée pour apaiser les craintes des routiers et « nous appelons à une mobilisation massive (…) dans tous les secteurs d’activité », a pour sa part déclaré Jérôme Vérité (CGT). Les deux syndicats estiment que les ordonnances vont marquer « un recul social sans précédent » dans ce secteur où les PME sont nombreuses, du fait notamment que les primes pourront être à l’avenir négociées entreprise par entreprise, voyant là un risque de « dumping social ».

 

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