La victoire des FRALIB

Publié le par FSC

Avec entre parenthèses lorsque les travailleurs dirigent une entreprise un rapport de 1,25 entre le salaire le plus bas et le salaire le plus élevé !

Avec quel écart dans les grandes entreprises privées SVP ?

 

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J
Ce que démontre la lutte des Fralib au risque de pas mal d'illusions autogestionnaires dans le monde syndical, d’illusions scopistes, d’économie sociale et solidaire, d’économie mixte (îlot de socialisme dans l'océan capitaliste/impérialiste), cohabitation possible de la propriété collective à côté de la propriété privée des moyens de production, (toute nationalisation isolée sert le capitalisme) c'est que les ouvriers sont capables de gérer leur entreprise. <br /> Ce qui marque encore trop les luttes syndicales c'est leur dominante sociale. L'idéologie sous-tendue dans la démarche syndicale, c'est l'économisme, la perspective considérée comme éloignée de la révolution socialiste, alors que le capitalisme monopoliste est défini par Marx comme l’antichambre du socialisme, le combat strictement concentré sur les salaires et les conditions de travail qui n'est autre que la négociation sur le prix de "l'esclavage salarial" dont l'inconscient politique est un Etat libéral au-dessus des classes dont on ne dénonce pas, ni ne conteste en dehors des déclarations mais dans les faits, son caractère de classe.<br /> Qu'est ce qui a rendu possible la transformation de la lutte des Fralib en autogestion de l'appareil productif dans un contexte capitaliste hostile, hors la lutte, leur capacité à résister à leur mort sociale ? Un laisser faire des banques et de l'Etat ? Une voie dans laquelle les capitalistes poussent les salariés pour démontrer qu'il n'y a d'issue que dans un capitalisme « fin de l’Histoire », un capitalisme naturalisé, une voie où on pousse des salariés qui refusent les plans sociaux qui ne débouchent que sur le chômage et la déclassification, vers l'auto exploitation et au bout du compte à l’auto-sabordage après le coup de grâce des banques, des fournisseurs et de l’Etat ?<br /> Cette question mérite une réponse, au moins une réflexion.<br /> En tout cas, je ne vois pas de victoire de classe permettant de régénérer le syndicalisme de classe. <br /> La lutte des Fralib est une bataille digne qui montre comme dit Marx que la classe ouvrière à la différence de toute autre classe est dans son essence la plus profonde la classe vertueuse par nécessité, car elle est réduite à l’existence nue de l’homme qui est l’acte de transformer la nature, l’acte de faire mais dépourvue de la propriété des moyens de production, obligée d’aliéner sa force de travail à une puissance étrangère à son essence, le capital. <br /> Les Fralib ne se sont pas apropriés leurs moyens de production pour exploiter d’autres ouvriers (Les rapports sociaux qu’il ont mis en place le démontre assez) mais pour durer, vaille que vaille dans ce capitalisme pourrissant.<br /> C’est une bonne raison pour leur être solidaires car ils sont des nôtres et qu'ils résistent pour sauvegarder leurs emplois.
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J
Une SCOP est une entreprise privée avec les mêmes lois internes dans son fonctionnement (la loi de la valeur) que dans toute société capitaliste (plus-value, profit, capital). <br /> Pour l'instant la seule victoire avec pas mal de collègues restés sur le carreau. (pas des moindres) est de durer <br /> Les coopératives agricoles soviétiques avaient l'Etat soviétique, l'industrie métallurgique qui produisaient des machines agricoles, la gratuité des soins médicaux et de l'instruction, l'accès au crédit pour les aider et surtout l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme. <br /> .<br /> Le seul enthousiasme victorieux autorisé en système capitaliste, c'est la lutte car ce que le capitalisme cède d'une main il le reprend de l'autre, c'est juste une question de temps et de rapport de forces. De ce point de vue, on est pas lobés, nous autres, sans syndicalisme de classe !!<br /> Méfiions-nous, l'égalité dans les bas salaires pourrait être le "socialisme de la misère"... Le socialisme étant "à chacun selon son travail", il ne peut prôner l'égalitarisme.
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