Contre les ordonnances : coupures de courant

Publié le par FSC


Mis à jour le 30/11/2017 | 17:51 – publié le 30/11/2017

La CGT Energie a privé de courant pendant plus de cinq heures plusieurs entreprises en France
Par franceinfo – Radio France

Ces coupures volontaires voulaient dénoncer les ordonnances réformant le Code du travail et les fusions dans le secteur de l’énergie. Le syndicat assure vouloir reconduire de nouvelle actions "plus fortes" la semaine prochaine.

La CGT Energie a mené plusieurs actions coup de poing depuis 10h, jeudi 30 novembre, pour dénoncer les récentes ordonnances réformant le Code du travail et les fusions dans le secteur de l’énergie.

En Ile-de-France, des chaînes de télévision ont partiellement été privées de courant, selon le syndicat qui indiqué à Franceinfo avoir rétabli l'électricité vers 15h30 sur un poste EDF de Boulogne-Billancourt. A Canal+ comme à TF1, la coupure de courant a touché les bâtiments, mais la diffusion des programmes n'a pas été affectée grâce au système de secours. Des salariés de Canal+ ont indiqué à Franceinfo ne plus avoir d'ascenseur, ni de lumière ou de chauffage.
Des coupures volontaires un peu partout en France

D'autres entreprises en France ont été concernées par ces coupures volontaires. En Gironde, ce sont les entreprises du secteur aéronautique qui ont été ciblées. "Nous avons coupé le courant du site Herakles depuis 10h ce jeudi" sur la commune du Haillan, a affirmé le responsable CGT Energie d'Aquitaine, Sébastien Saint-Pasteur, à France Bleu Gironde.

La CGT Energie a également indiqué à Franceinfo avoir effectué "des baisses de charges" électriques sur trois centrales nucléaires : le Bugey (Ain), Saint-Alban (Isère) et Cruas (Ardèche). En Isère un site pétrochimique a été touché : l'entreprise Vencorex sur son site du Pont-de-Claix et une papeterie de Vizille appartenant au groupe Vicat.

Le syndicat assure vouloir reconduire de nouvelle actions "plus fortes" la semaine prochaine.

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Le maire de Boulogne furieux en appelle à la répression, sans doute vexé de constater que sans les travailleurs presque plus rien ne fonctionne!
 
SOURCE : le Parisien

Une pagaille qui a mis en colère le maire (LR) de Boulogne, Pierre-Christophe Baguet : « ce qui s’est produit est scandaleux et honteux, réagit-il. On a franchi une nouvelle étape dans la prise d’otage des habitants et la mise en danger de la vie d’autrui. Tous nos feux tricolores ont été coupés, une clinique vétérinaire a dû s’arrêter en pleine opération » détaille-t-il.

Et de critiquer le « manque de réactivité » de l’Etat. « Nous avons dû livrer des repas froids dans les écoles à midi, placer des agents partout pour compenser les feux tricolores… », poursuit l’édile, qui entend déposer plainte pour l’ensemble des dommages causés à la ville.

 

 
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