HONDURAS, le pouvoir battu aux élections instaure l'état d'urgence : Léa Salamé, Bourdin et consorts ... regardent ailleurs!

Publié le par FSC

Vous avez dit deux poids deux mesures en matière de démocratie et des droits de l'homme !

Ils ne cessent en coeur de dénoncer les fausses nouvelles (fake news comme ils disent), mais leur silence complice vaut manipulation de l'information!

Et vous voulez que vos médias soient crédibles ?

La répression fait 7 morts et 20 blessés

*******************

SOURCE : Initiative communiste et Le Grand soir

Au Honduras, le régime de putchistes fascistes installés par un coup d’état en 2009 contre Manuel Zellaya légitimement élu essaye de récidiver en piétinant les élections où, à nouveau la gauche progressiste vient de l’emporter.

Vous ne le verrez pas au journal de France 2, TF1 ou BFM TV. Mélenchon ne sera pas interrogé la dessus par Léa Salamé ou Jean Jacques Bourdin. La censure est totale. Pendant ce temps là, avec le soutien total de Washington, de Bruxelles, mais également des Laurence Debray est autres soutiens de l’extrême droite putchiste qui s’attaque également au Venezuela, à Tegucigalpa, le régime continue d’assassiner et de tirer sur le peuple.

Refusant la poursuite de la dictature, le peuple est massivement descendu dans la rue malgré le couvre feu. Ce lundi, une grève générale est lancée, et le Nasralla, le candidat progressiste qui revendique la victoire aux élections, une victoire statistiquement acquise dès le soir du vote au vu des opérations de dépouillement, à appeler l’armée à désobéir et refuser de réprimer son peuple.

Auparavant, le régime a décidé de décréter l’Etat d’Urgence, de déployer l’armée dans les rues pour installer un couvre feu et suspendre la Constitution pour dix jours dans ce qu’il faut bien appeler un coup d’état

Après le Brasilia, c’est à Tegucigalpa que l’impérialisme américain n’en a pas terminé d’installer et maintenir ses dictatures sanglantes.

Le Honduras est le régime qui assassine le plus d’opposants politiques en Amérique, celui où le nombre d’assassinés est le plus élevé du continent avec 103 meurtres pour 100 000 habitants d’après l’OMS, deux fois plus qu’au Venezuela.

Honduras : le peuple contre la fraude électorale

Christian RODRIGUEZ

Le Honduras résiste dans la rue à la répression et à la brutalité policière et militaire, sous les ordres du gouvernement actuel mené par Juan Orlando Hernández, candidat de la droite dure à sa réélection, soudainement parti en voyage à Houston. Malgré la suspension des libertés constitutionnelles et le couvre-feu, des milliers de Honduriens manifestent en ce moment pour exiger la publication des résultats de l’élection présidentielle pour laquelle les soupçons de fraude à grande échelle ne font plus guère de doute, presque une semaine après la clôture du scrutin.

C’est le deuxième coup d’État institutionnel que fomente l’extrême droite depuis le renversement de Manuel Zelaya. L’extrême droite ne recule devant aucun stratagème. Même chose avec Temer au Brésil pour déposer Dilma Rouseff. Pour l’instant, cela échoue au Venezuela mais jusqu’à quand ?

La réponse est simple : Si depuis 2009 et le coup d’État contre Manuel Zelaya, la communauté internationale ne s’est pas préoccupée du Honduras, pourquoi le ferait elle aujourd’hui ? Les États-Unis et l’Union Européenne font preuve d’un silence complice et assourdissant devant l’établissement d’une nouvelle dictature en Amérique centrale. Nous ne serons pas des leurs et nous soutenons l’avènement d’une véritable démocratie dans ce pays. Nous sommes au côté du peuple hondurien dans la défense de ses droits légitimes et nous partageons ses inquiétudes quant à la grave situation qu’il traverse.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article