La majorité macronienne rejette les amendements sur le burn out !
On a ici la preuve à la fois du comportement godillot du groupe parlementaire LREM et de l'hypocrisie de l'accusation récurrente des tenants des orientations réactionnaires actuelles au service de l'oligarchie contre ses opposants de ne pas être porteur de propositions constructives alternatives.
Lorsque ces propositions se font jour mais qu'elles ne rentrent pas dans le cadre dominant établi ... Eh bien elles sont rejetées.
Preuve que le parlement est bel et bien une chambre d'enregistrement de l'exécutif!
Preuve que pour les véritables opposants à la politique actuelle le parlement c'est d'abord une tribune pour s'adresser à l'opinion et au peuple!
Preuve que sans mouvement social puissant dans le cadre actuel il n'y a aucune chance de faire passer des mesures réellement bénéfiques pour le monde du travail !
Reste que le « Burn out » est en réalité de la maltraitance au travail liée au profit maximum et à un système économique où le travail n’existe et ne sert que s’il produit du profit, si possible maximum, et dans les conditions imposées par le patronat dans le cadre du rapport d’exploitation qui porte le nom de salariat.

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SOURCE : LCP
La proposition de loi, qui vise à "reconnaître comme maladies professionnelles les pathologies psychiques" liées au travail, a été rejeté en commission des affaires sociales. Les débats ont été marqués par l'agacement de l'opposition à l'égard de l'intransigeance des députés de La République en Marche, qui ont repoussé plusieurs amendements jugés consensuels.
De député-reporter à député rapporteur. Mercredi, François Ruffin a présenté devant les membres de la commission des affaires sociales sa proposition de loi "sur le burn-out".
Partant du principe que "le stress est aujourd'hui le premier risque pour la santé des travailleurs dans le monde", le député La France insoumise de la Somme demande au Gouvernement de créer un "nouveau tableau de maladie professionnelle permettant la reconnaissance des pathologies psychiques consécutives au syndrome d'épuisement professionnel".
Sont concernés la dépression, l'anxiété généralisée et le stress post-traumatique.
Les tableaux des maladies professionnelles, qui recensent les affections reconnues comme telles, comportent la description de la maladie, le délai de prise en charge, les travaux susceptibles de la provoquer et dans certains cas la durée d'exposition au risque.
Dès lors qu'une personne prouve son exposition à ce risque, toute affection répondant aux conditions du tableau est présumée d'origine professionnelle.
Or François Ruffin estime qu'il y a chaque année "entre 200.000 et 500.000 cas" de "troubles psychiques liés au travail".