Petites lignes SNCF : Edouard Philippe, Macron MENTEURS !

Publié le par FSC

Le problème pour Macron et son pouvoir, Edouard Philippe c'est de tenter d'éviter une conjonction des luttes contre leur décision de casse du service public ferroviaire.

C'est pourquoi tout en affirmant leur volonté d'en finir avec le statut des cheminots Edouard Philippe ce matin en conférence de presse s'empresse d'affirmer que concernant la fermeture des 9000 kilomètres de petites lignes il ne suivra pas le rapport Spinetta.

MENTEURS !

En fait il ne renonce absolument pas à cet objectif mais cyniquement passe le bébé aux régions qui financièrement étranglées par ailleurs, et soumises à l'impératif de réduire les dépenses auront à prendre les décisions de fermeture.

Ainsi le pouvoir d'état pense se dédouaner des responsabilités qui résultent pourtant de ses choix politiques.

Effectivement la bataille du rail est bien engagée et elle se livre pour gagner l'opinion au soutien des luttes que les cheminots vont engager.

Il s'agit donc d'éviter leur isolement et disputer aux médias aux ordres les campagnes qu'ils vont mener contre le blocage du pays, la prise d'otage des usagers ... etc ... etc

En faisant la lumière sur le contenu effectif de cette contre-réforme répondant aux directives de Bruxelles pour faire place nette au privé et en dissipant l'enfumage gouvernemental et médiatique !

 

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SOURCE : Maire Info

Face à une question au parlement  de Guy Bricout (UDI, Nord), le  20 février dernier c’est le Premier ministre en personne qui est monté au créneau. Pour Édouard Philippe, le rapport Spinetta est peut-être « cruel », mais il est « précis et lucide », même s’il a insisté sur le fait que ce n’était qu’un rapport et non la position officielle du gouvernement. Néanmoins, a dit le Premier ministre, si le gouvernement veut sauver le système ferroviaire, il « devra bien prendre des décisions ». Et les petites lignes posent pour lui un problème, parce qu’elles représentent « beaucoup de kilomètres pour très peu de voyageurs ».


Il a laissé entendre que les décisions en la matière seraient prises à l’échelle des régions et non à celle du gouvernement, « qui est probablement le moins bien placé pour en décider ». Cela n’a évidemment rien d’absurde de proposer que les régions, autorités organisatrices du TER, aient un rôle décisionnaire prépondérant, mais il faut encore qu’elles aient les moyens de leur choix : rappelons que le rapport Spinetta préconise que l’État ne mette plus un centime dans l’entretien de ces « petites lignes » et que les régions en payent la totalité du coût… ce qui risque à coup sûr d’inciter les régions, fautes de moyens, à en fermer un certain nombre.

" Ce n'est pas une réforme des petites lignes. Je ne suivrai pas le rapport Spinetta sur ce point. On ne décide pas la fermeture de 9.000 km de lignes depuis Paris [ mais depuis  les régions, les départements ... OUI] sur des critères administratifs et comptables. Dans bien des territoires, le rail est au coeur de la stratégie des régions pour le développement des mobilités. "

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