22 mars : première semonce, plusieurs centaines de milliers de manifestants
En dépit des contorsions du Figaro plus macroniste que jamais la presse est contrainte de reconnaître l'ampleur des manifestations d'hier et leur détermination.
Un tremplin pour la suite et la confrontation inéluctable avec le pouvoir.
La question politique du comptage du nombre de manifestants
Un mot sur le comptage des manifestants à Paris : la grande presse soit disant indépendante, pluralité proclamée alors qu'elle est possédée par une dizaine de milliardaires tous macroniens et en tous cas défenseurs des priviléges de classe a compté 11.600 cheminots contre les 25.000 revendiqués par les organisations syndicales.
Ils avouent à demi mot que leur dispositif de comptable était situé à la Bastille alors qu'en raison des provocations des casseurs qui avaient bloqué la manifestation précisément JUSTE AVANT l'arrivée à Bastille de nombreuses délégations n'y sont pas parvenu et par ailleurs en raison des retards occasionnés par les mêmes casseurs des délégations de Province étaient sur le retour.
A ce propos consulter l'excellent article paru ce jour sur le site Initiative Communiste qui décortique l'affaire et met en cause la soit-disant indépendance du dispositif mis en place et de ceux qui le contrôlent en souligant notamment :
Le point de décompte était donc placé à la fin des deux manifestations, à l’entrée de la place de la Bastille. Un endroit particulièrement favorable pour minimiser le nombre de manifestants :
- nombre de manifestants évitent le point de dispersion des manifestations parisiennes, pour de nombreuses raisons
- c’est là que la police matraque et gaz les manifestants
- c’est là que des groupuscules s’affrontent à la police et aux manifestants parfois
- c’est là qu’il est très difficile, vu la foule de reprendre les transports en commun
- nombre de manifestants ne rejoignent pas l’arrivée de la manifestation :
- le défilé dure 6h, beaucoup de ceux participants au début de la manifestation ne restent pas jusqu’à la fin
- les cortèges sont longs à Paris, où il y a beaucoup de monde, il faut attendre longtemps pour manifester et donc beaucoup de manifestants ne font pas tous le trajet
- le décompte n’est fait que sur un seul accès de la place, alors que plusieurs rues permettent d’accéder à la place. Il est courant dans les manifestations parisiennes, notamment quand le cortège est dense que des manifestants pressés, voulant rejoindre une autre partie du cortège doublent par les rues adjacentes.
- Intrinsèquement, un seul point de comptage, placé en fin de manifestation conduit à ne pas décompter tous les manifestants. On peut sans aucune difficulté estimer que la position du point de comptage pourrait minimiser le nombre de manifestants d’au moins 10%. Rappelons que les syndicats organisent des décomptes à plusieurs points de la manifestation et se base notamment sur les surfaces occupées par le cortège.
- Surtout, placé en un seul point on se demande comment Occurrence a pu compter les manifestants passant en un seul point et dans un seul sens et arrivant de deux directions opposés. C’est vraiment prendre les gens pour des idiots…
QUELQUES PHOTOS de Paris ... et d'ailleurs :
A République
LE SYNDICATS DES CHEMINOTS BRITANNIQUES :
Ils se mettent systématiquement en tête de manifestation bafouant le sens que les organisateurs donnent au rassemblement, provoquent des dégradations reprises largement par les médias d'infos en continu comme BFM pour discréditer le mouvement, s'affrontent avec la police dans un scenario prévisible qui dans le cas de la manif parisienne a empêché la convergence des 2 cortèges dans de bonnes conditions (agents publics/cheminots).
qui nous sont parvenues
MARSEILLE : jour de mauvais temps pour Macron !