NIEVRE : élus pour défendre les urgences !
On a affaire là à la preuve que la politique de Macron qui poursuit et aggrave celles déjà entreprises avant lui est d'en finir avec tout ce qui fait le tissu de proximité, en particulier en milieu rural, partout où ne sont pas concentrés les populations dans de grandes métropoles : urgences, maternités, gares, petites lignes ...
Et le combat des cheminots est bien un combat d'intérêt général pour STOPPER cette politique !
franceinfo
Démissionner pour protester : une trentaine de maires de communes bourguignonnes ont décidé de rendre leur mandat pour lutter contre la fermeture des urgences de nuit de l'hôpital de Clamecy dans la Nièvre, rapporte France Bleu Auxerre. Une manifestation d'élus est prévue jeudi soir dans la commune concernée. L'agence régionale de santé doit rendre sa décision en juin. Gilles Noël, maire de Varzy (Nièvre), fait partie des élus qui ont décidé de rendre leur échappe tricolore. "C'est un acte républicain", a-t-il défendu. "Ce n'est même pas un ras-le-bol, c'est une colère qu'il nous faut chasser", a expliqué l'élu.
Un trajet trois fois plus long
Si les urgences de nuit de l'hôpital de Clamecy ferment, les habitants de Varzy devront se rendre à Auxerre, à une heure de route contre 20 minutes pour Clamecy. "C'est inacceptable, dénonce Gilles Noël. La République en milieu rural ne peut plus se sentir délaissée comme c'est le cas."
La maire de Festigny dans l'Yonne, Michèle Donzel-Bourjade, ne veut pas démissionner mais soutient le mouvement de colère et se rendra à la manifestation jeudi. "J'ai été infirmière dans les hôpitaux de Paris. Je ne sais pas si le mot rentabilité va avec le mot humanisation des hôpitaux."