SNCF : OUI c'est bien d'une PRIVATISATION qu'il s'agit ... et que monte la colère nationale !

Publié le par FSC

Ce qui frappe dans la campagne médiatique en ce matin du 22 mars c'est que concernant les cheminots outre la minable tentative de Pépy pour tenter de les discréditer auprès de l'opinion en fouillant dans les poubelles de Facebook comme l'a si bien dit Laurent BRUN de la CGT, c'est que seul le statut des cheminots est avancé comme motif de l'action.

C'est parce qu'ils comptent à partir de là pouvoir continuer leur offensive désignant les cheminots comme des privilégiés.

En cachant à l'opinion que l'objectif central du pouvoir et de l'Union européenne au travers de l'ouverture à la concurrence c'est la privatisation de la SNCF.

Pour le mouvement une question décisive à mettre au centre de la bataille d'idées!

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C'est France Inter et Thomas Legrand qui viennent au secours de Macron et de ses contre-réformes.

Ce qui les préoccupe c'est que le pouvoir est en train de perdre la bataille sémantique à propos de la SNCF et que si s'impose dans l'opinion l'idée que la contre-réforme aura pour conséquence ou vise de manière cachée à privatiser la SNCF, ALORS le risque est grand compte-tenu de l'attachement des français au service public "une colère nationale peut de lever, carburant d'un mouvement politiquement ravageur pour la majorité".

Et Thomas Legrand de nier qu'il s'agit d'une privatisation de la SNCF.

En arguant que le changement de statut de l'entreprise passant du statut d'EPIC à société anonyme mais insiste-t-il à capitaux exclusivement publics ajoutant que le capital de cet S.A. ne pourra pas être ouvert au privé " SAUF à voter une loi que personne ne propose".

C'est donc là que réside le gros mensonge et le tour de passe-passe de Thomas Legrand : car comment faire semblant d'ignorer que la volonté politique de ce pouvoir est de privatiser le plus grand nombre d'entreprises possibles précisément en cédant les parts détenues par l'état dans ces entreprises comme on le voit actuellement avec ce qui est prévu pour ADP (aéroports de Paris) pourtant très rentable sous le prétexte de récupérer des fonds pour financer des projets dans le numérique.

C'est bien dire qu'à n'importe quel moment à l'issue d'une intense campagne médiatique présentée sous des atours alléchants le pouvoir politique pourrait se débarrasser des capitaux qu'il détient dans la SNCF au profit du privé.

Et l'argument invoqué selon lequel l'état maintiendrait ses participations dans les secteurs stratégiques ne tient pas sauf à considérer que les aéroports par exemple ne constituent pas un secteur stratégique.

La vérité c'est que par choix politique et idéologique le pouvoir macronien vise à une  privatisation forcenée quel que soit le secteur concerné afin que les intérêts privés puissent dominer partout sans contrainte!

Plus que jamais la campagne militante de défense du service public de la SNCF doit pointer l'idée que l'enjeu du conflit c'est bien le maintien du service public OU sa privatisation!

 

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