VILLEJUIF la ville chasse la CGT de ses locaux!
Une démarche communale qui s'inscrit dans la bataille générale pour affaiblir et discréditer les organisations syndicales et la CGT en particulier dans le mouvement d'ensemble d'individualisation forcenée des droits (cf. les mesures de Macron/Pénicaud dans la contre-réforme de la formation professionnelle) des travailleurs et de reise en cause de tous les conquis!
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SOURCE :
Les locaux proposés par la ville à la CGT des agents territoriaux ne conviennent pas aux intéressés. Ces derniers ne « bougeront pas tant qu’il n’y aura pas de local adapté ».
« Insalubres », « sous les fenêtres du maire », « inadaptés »… Les critiques ne manquent pas dans la bouche des représentants CGT des agents territoriaux de Villejuif après la présentation ce mardi de leurs nouveaux locaux.
Ces derniers sont situés rue Paul-Bert dans une ancienne imprimerie dont la mairie est propriétaire et qui accueille des services. « Ils sont plus petits que ce que l’on a actuellement (NDLR : 125 m² selon la CGT) et moins accessibles car situés au deuxième étage alors que nous n’avons actuellement qu’un étage. En plus, il n’y a pas de place pour nos archives et on perd une salle de réunion. Ça ne nous intéresse pas ! », s’insurge Vincent Ginsburger, secrétaire général CGT des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise (Ictam) de la mairie de Villejuif.
La CGT des territoriaux occupe un pavillon rue Sévin depuis dix-huit ans. Les représentants ont appris par mail en fin de semaine dernière qu’ils devaient déménager le 16 mars car le contrat de location conclu entre la commune et l’Office public de l’habitat de Villejuif a été résilié. « Ça s’est fait à la demande de la ville, reprend Vincent Ginsburger. C’est une tentative pour nous museler et nous surveiller car la porte du nouveau local est sous les fenêtres du maire et du DGS. »
« On a été très surpris par le ton agressif des interlocuteurs que nous avons vus, déplore Anne-Caroline Bachelard, responsable du service relations au travail à la mairie de Villejuif. Ils nous ont dit que c’était plus petit. On va étudier les choses. C’était important de savoir ce qu’ils en pensent. On est désolé de cet état de fait. On espère pouvoir retrouver du dialogue ». Elle rejette toute volonté de surveillance de la part du maire : « C’est exagéré. On est à des années-lumière de ça. »