A ROUEN Macron rencontre ... les durs pépins de la réalité !

Publié le par FSC

PREUVE que les contre-réformes passent de plus en plus mal et que malgré les flatteries grossières et le brossage de pompes des médias l'opinion, les salariés ne sont pas dupes sur les véritables intentions du pouvoir au service des privilégiés, des grosses fortunes et de ses intentions de privatisation sans bornes.

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres !

Et nous devons continuer à faire preuve de pédagogie car le Président n'a pas encore compris le sens et la portée du mouvement social !

 

"Il y a toujours des inquiétudes, parfois légitimes lâche-t-il prudent. Il y a des sujets sur lesquels le gouvernement a fait des annonces et qui font l’objet de protestations qui supposent un travail d’explication continu de la part du gouvernement. Mais les mouvements sociaux ne doivent pas empêcher le gouvernement de gouverner."

                                                   Macron dans le texte

                                                   ce 5 avril

 

 

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SOURCE : Le Parisien

Macron chahuté par des manifestants à Rouen : la fin de l’état de grâce ?

En déplacement ce jeudi au CHU de Rouen pour parler autisme, le chef de l’État a été accueilli par des manifestants.

Des huées, des sifflets et une foule composite en colère. Pour son premier déplacement en province depuis le début de la grève à la SNCF, le président de la République a été rattrapé par les mouvements sociaux. « Macron dégonflé, on t’attend » lui crient quelque 200 manifestants à son arrivée au CHU de Rouen ce jeudi matin. « Résistance face à ceux qui veulent casser le service public ! » lui lancent-ils encore, tout en agitant des drapeaux de la CGT, de SUD et de la CFDT.

La voiture du chef de l’État ne s’arrête pas. Tenus à bonne distance, les manifestants ne pourront pas lui parler. Mais dans ce bastion historique de la gauche, les syndicalistes avaient un autre objectif : montrer que leurs luttes peuvent converger. Ne serait-ce que quelques heures et à l’échelle locale, mais à grand renfort d’images, ils ont offert au gouvernement le scénario qu’il redoute le plus.

Car dans la foule de mécontents, c’est la diversité qui retient l’attention. En nombre, des personnels soignants venus à nouveau alerter sur la dégradation des conditions de travail à l’hôpital. Des cheminots déterminés à ne rien lâcher. Mais aussi des étudiants de l’université de Rouen partiellement bloquée depuis mardi dernier. Ou encore des éboueurs, des salariés du privé à Carrefour et quelques dizaines de retraités hostiles à la hausse de la CSG.

Dialogue de sourd

« Macron enchaîne de plus en plus vite des réformes qui nous paraissent injustes » dénonce Jean-Pierre, référent CGT retraités en Seine-Maritime. L’hôpital n’est pas une entreprise ! » « Notre point commun, c’est la lutte contre les coupes budgétaires et le recul des droits des salariés », renchérit Mickael Schmidt, étudiant et adhérent à l’Unef.

À l’intérieur de l’hôpital, le président visite le service spécialisé autisme mais les revendications lui parviennent. « On a besoin de moyens. Les budgets ont encore baissé. On ferme des lits faute de personnels », l’interpelle une aide-soignante. Emmanuel Macron a beau tenter de la rassurer, promettant « des décisions très importantes d’ici l’été », lui rappelant même qu’il est issu d’une famille d’hospitaliers mais qu’« il n’y a pas d’argent magique », un dialogue de sourd s’installe. L’aide-soignante refuse de lui serrer la main…

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Source LCI

En visite à Rouen, Macron pris à partie par le personnel hospitalier

SOURCE : Le Figaro

Macron accueilli par des huées de manifestants à Rouen

À l'extérieur du CHU, des manifestants portant des drapeaux de la CGT, de SUD ou de la CFDT des services de santé ou des services territoriaux ont crié «Résistance» ou «Macron dégonflé, on t'attend». Quelques étudiants étaient parmi eux, alors que les forces de l'ordre les empêchaient d'approcher du bâtiment de pédiatrie dans lequel se trouvait le président.

ET :

Selon un sondage Kantar Sofres Onepoint pour Le Figaro Magazine diffusé jeudi, la confiance des Français en Emmanuel Macron et Edouard Philippe recule. 40% (-3 points) des personnes interrogées entre le 28 et le 31 mars - soit avant le début de la grève des cheminots - font confiance au chef de l'Etat. Une cote qui tombe à 38% concernant le Premier ministre. 

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