SNCF : le rallié à Macron De Rugy mange le morceau : il n'y a rien à négocier !

Publié le par FSC

Cet aveu a le mérite de faire voler en éclat le mensonge répété du pouvoir et de la ministre des transports selon lequel des négociations sont ouvertes entre le pouvoir et les organisations syndicales de cheminots.

Castaner lui-même confirme les intentions macroniennes : c'est dans le cadre imposé au préalable sous menace des ordonnances à savoir ouverture à la concurrence et donc privatisation, mise en extinction du statut de cheminots ... que le pouvoir veut bien consentir à des modifications mineures sur la couleur du papier peint dans les bureaux de la SNCF.

De quoi donner satisfaction à Laurent Berger coincé entre cette intransigeance du pouvoir et sa farouche volonté de briser la grève et la résistance engagées. Difficile en effet de tenir cette position face aux cheminots lucides sur les enjeux et déterminés à ne pas se laisser berner!

Et avec un peuple qui comprend de plus en plus que c'est le sort des services publics qui est dans la balance!

Alors OUI tous ensemble syndicats, partis progressistes, associations !

 

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SOURCE : La chaîne du Sénat LCP

"On ne peut pas compter sur la négociation" dans la réforme de la SNCF, a estimé dimanche le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy (La République en marche), en mettant en cause l'attitude de certains syndicats, particulièrement la CGT.

"La porte est toujours ouverte pour la négociation, mais ce que nous savions avant, et ce qui se confirme aujourd'hui, c'est que de toute façon, pour mener une réforme comme celle-là, on ne peut pas compter sur la négociation", a déclaré M. de Rugy lors du "Grand jury RTL-Le Figaro-LCI".

"Il y a un certain nombre d'acteurs syndicaux, qui ne s'en cachent pas d'ailleurs, le principal syndicat de la SNCF, la CGT, qui a toujours refusé de négocier", a poursuivi le député de Loire-Atlantique.

"Ça sert toujours de discuter sur, par exemple, la question du statut des cheminots" et ses "modalités", mais "le fait que les nouveaux agents de la SNCF recrutés demain ne seront plus recrutés sous ce statut, ça, ce n'est pas négociable", a réaffirmé M. de Rugy.

"Le cœur de cette réforme, c'est l'ouverture à la concurrence, qui a été repoussée pendant des années alors que tout le monde sait que c'était utile".

"Quand vous avez une société ,quelle qu'elle soit, en situation de monopole, au bout d'un certain temps il y a de la sclérose. Au bout d'un certain temps, on ne fait plus preuve de beaucoup d'imagination parce qu'on n'est pas stimulés par d'autres concurrents. C'est comme ça dans tous les secteurs de la vie économique", a affirmé M. de Rugy.

"La privatisation, ça voudrait dire vendre la SNCF à des investisseurs privés, mettre la SNCF en Bourse. Vous avez remarqué que ce n'est pas le cas. D'ailleurs je crois que si c'était le cas il n'y a pas grand monde qui voudrait acheter une société avec autant de dettes", a ajouté M. de Rugy.

Pour le président de l'Assemblée, "il faudra une reprise de la dette" et il faudra que le gouvernement "dise de quel montant, il y aura une reprise de la dette comme ça s'est fait en Allemagne. Mais il faut qu'avant, la réforme soit votée".

 
 
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