La taxe d'habitation des Macron
Nous n'avons pas l'habitude de relayer les informations dont les réseaux sociaux se repaissent et qui souvent revêtent soit un caractère anecdotique, soit constituent des rumeurs sans véritable mise en perspective avec les enjeux sociaux et politiques.
S'agissant du paiement de la taxe d'habitation par les Macron ce qui frappe c'est la manière dont la grande presse sous contrôle de l'oligarchie propriétaire a largement repris la rengaine; sous-entendu voyez comme ce couple est honnête et respecte la loi jusque dans ses contraintes appliquées à tous.
SAUF que l'info en question (avis aux chasseurs de "fake-news, c'est-à-dire de mensonges en bon français) apparaît comme totalement bidonnée.
C'est donc ici le comportement de la grande presse au service du pouvoir qui est en cause.
Et on attend les démentis !
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SOURCE : RT
L'information avait fait le tour des médias : les Macron réglaient eux-même leurs dépenses, du dentifrice aux croquettes du chien en passant par la taxe d'habitation. Problème ? Un ancien secrétaire d'Etat a remarqué une anomalie dans cette histoire.
«Dentifrice, croquettes, taxe d'habitation... : les Macron règlent leurs dépenses personnelles» ; «A l'Elysée, Macron paie lui-même la taxe d'habitation en attendant de la supprimer», ou encore «A l'Elysée, les Macron payent eux-mêmes leur taxe d'habitation» : tels étaient les titres qu'on a pu lire le 29 avril, respectivement dans Le Progrès, Le Figaro et sur BFMTV.
Et pourtant, l'information, reprise d'un article du Parisien, a pu faire tiquer le lecteur averti, la taxe d'habitation du logement occupé au 1er janvier 2018 n'étant pas notifiée avant l'automne de la même année.
Au premier rang de ces lecteurs vigilants, l'ancien secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert a bondi sur son clavier pour rectifier : «Comment ont-ils fait pour payer en avril cette taxe qui ne leur a d'ailleurs été ni notifiée, ni réclamée !»
«On nous prend pour des imbéciles !», a poursuivi Christian Eckert, très en verve, sur Facebook, nuançant toutefois : «Pour les croquettes du chien et le dentifrice, je ne peux rien dire.»
