CGT-Cheminots en Limousin : on ne laissera pas faire , action prévue dès la mi septembre !

Publié le par FSC

SOURCE ; France Bleu

La CGT-Cheminots du Limousin repart au combat. Le syndicat annonce une rentrée sociale musclée dans la région, avec probablement une grande journée d'action à la mi-septembre prochain. La CGT dénonce "l'abandon de certaines lignes", en raison du manque d'investissement.

L'adoption de la réforme ferroviaire en dépit de la grève perlée du printemps dernier n'a pas douché la motivation de la CGT-Cheminots du Limousin à repartir au combat. Le syndicat annonce une rentrée sociale qui devrait être marquée par une grande journée d'action, sûrement intersyndicale, pour la mi-septembre prochain. En ligne de mire: "l'abandon programmé de certaines dessertes en raison du manque d'investissements sur le réseau ferré" explique le syndicat, qui cite par exemple les lignes Limoges-Angoulême, Brive-St Yriex, Tulle-Ussel ou Aurillac-Brive, liaisons potentiellement concernées d'ici 2022. 

Résultat: un service public ferroviaire qui va se raréfier dans les zones rurales, dénonce le syndicat. "On ne laissera pas faire", explique son Secrétaire Régional Frédéric Tronche, qui redoute que le Limousin devienne un "désert ferroviaire" et dénonce des "politiques qui consistent à arroser là où il pleut et à assécher là où il y aurait besoin d'irriguer" dit-il, soupçonnant une volonté de l'entreprise d'investir seulement là où les lignes sont rentables, craignant aussi que le Limousin devienne une "terre brûlée"

 

"Face à l'adversité, la CGT n'a pas l'habitude de rester le cul sur sa chaise à regarder que les trains passent ou ne passent plus, en l'occurrence", ajoute sur France Bleu Limousin Frédéric Tronche, qui annonce des "actions fortes", probablement aux côtés d'autres syndicats, pour la mi-septembre. 

Sur certaines lignes, vous allez moins vite qu'un scooter  -  Loïc Coudert, CGT-Cheminots en Corrèze

Selon le syndicat enfin, le manque d'investissement par le passé génère en certains points du réseau un état des lignes qui oblige les convois à de drastiques réductions de vitesse, explique Loïc Coudert de la CGT-Cheminots en Corrèze. "Sur une partie de la ligne entre Objat et St Yriex, on avait des portions de ligne réduites à 10 kilomètres/heures" détaille-t-il, craignant une "dépréciation" d'autres lignes en Corrèze. "Cela est dû à l'abandon des investissements, à l'abandon du réseau que l'on connaît depuis des décennies, et aujourd'hui on arrive au bout de l'utilisation de notre réseau et il faut des investissements lourds (...). L'Etat doit reprendre la main, c'est une question de choix de société", conclut-il.

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