Centre hospitalier spécialisé d'AUCH : les grévistes campent toujours

Publié le par FSC

Les grévistes campent toujours parce-qu(ils se heurtent à la politique d'agression du pouvoir que le plan santé ne corrigera pas mais aggravera !

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SOURCE : La Dépêche

 

Le campement de personnels grévistes se poursuit au centre hospitalier spécialisé : la grève illimitée des personnels de la maison d'accueil spécialisée du CHS décidée en assemblée générale le mardi 11 septembre est effective depuis le 20 septembre «7 jours sur 7 et 24 heures sur 24», confirme le délégué syndical CGT, Fabrice Lamarque. Vendredi, une cinquantaine d'agents ont participé à la première séance de négociations avec le directeur, en l'absence toutefois d'un représentant de l'ARS pourtant invité … «A toutes les revendications exprimées, le directeur n'a qu'une seule réponse : non, affirme l'organisation syndicale. Parfois parce qu'il n'est pas au courant, parfois parce que nous n'avons pas les ressources.»

Le syndicat ajoute :

«Rappelons tout de même que tous les points soulevés vendredi avaient fait l'objet, par écrit ou à l'oral, d'une interpellation par les représentants CGT durant les mois précédents. Face à cette obstination stérile, les personnels ont imposé une prochaine date de négociations, en présence cette fois de la directrice des soins et du DRH.»

 

La réunion en question est donc programmée pour ce lundi à partir de 9 heures.

«Soyons nombreux à assister à ces négociations pour imposer une autre logique : nous soignons des patients, pas des budgets !»

 

lance le syndicat dans un communiqué. Une organisation très remontée et motivée qui explique via Fabrice Lamarque : «En un an il y a eu 14 suppressions d'emploi dont 7 infirmiers. Conséquence, entre autres : les jours de repos et congés sont souvent refusés et il y a donc une dette de congés envers le personnel. Nous manquons également de médecins psychologues : pour le Gers nous avons un psychologue pour 17 000 habitants alors que dans le Lot-et-Garonne c'est un psy pour 7 000 habitants et 1 pour 8 000 habitants dans les Hautes-Pyrénées.»

Par ailleurs, les personnels expriment aussi une revendication salariale forte : «Une prime de 47 euros par mois prévue par la loi concerne le personnel travaillant auprès de malades polyhandicapés, indique le délégué. Depuis plus de 20 ans cette prime n'est pas versée. Nous avons le droit de demander une rétroactivité de 4 ans. La direction ne nous accorde que 6 mois de rétroactivité. Inacceptable.»

 

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