REPRESSION ANTI-SYNDICALE en Grèce !
Ce sont les politiques de régression européennes, et la soumission à ces politiques qui conduisent à la confrontation et à la répression du mouvement syndical !

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Les services de l'Etat envahissent les bureaux des syndicats
Sur ordre du procureur, les services grecs de l'IRS ont effectué une perquisition dans les
locaux du Syndicat des enseignants du Pirée (ELME Piraeus).
Au cours de la perquisition, les agences gouvernementales ont saisi du matériel appartenant
au syndicat, tel que l'ordinateur - avec les données de tous les membres du syndicat -
et ont exigé des données telles que:
• procès-verbaux des réunions du conseil de l’Union
• les procès-verbaux des réunions du syndicat (qui comprennent les discours de chaque
employé)
• la liste des noms de tous les collègues ayant bénéficié de l'assistance du Fonds de
solidarité de l'Union
Il s'agit d'un événement inacceptable et sans précédent, visant à intimider et à contrôler
le mouvement syndical.
Les syndicats ne sont pas des entreprises. Leur fonctionnement est déterminé par leurs statuts,
qui prévoient leurs procédures de contrôle et les règles de gestion et de justification de
toutes les décisions et, bien sûr, de leurs finances.
Les activités économiques et les décisions des syndicats sont vérifiées et approuvées par
les employés eux-mêmes et les organes des syndicats au fil du temps. L’Union est publique
et ouverte à tous les collègues, à tous les membres! Les revenus de cette union ne proviennent
que des cotisations de ses membres. Il ne possède pas de propriété, n'emploie pas de
travailleurs et ne tire aucun revenu d'activités commerciales.
Quoi et qui est derrière cette action, quels intérêts et quel est leur but n'est pas difficile à
comprendre.
Cette évolution est la continuation de l'escalade de la persécution et des tactiques
d'intimidation contre le mouvement syndical militant grec.
Le syndicat des enseignants du Pirée (ELME Piraeus) a immédiatement manifesté devant
le parquet alors que les syndicats grecs dénoncent massivement ce développement
dangereux pour le mouvement syndical.