Ondulys (Livre Saint Quentin) La CFDT vote pour le licenciement de la délégué CGT !

Publié le par FSC

La collaboration avec le patronat et le pouvoir ne connaît pas de limites avec la CFDT !
 
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SOURCE : Le courrier Picard et la Fédération du livre CGT
 

 

 

 

 

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Des Gilets jaunes devant l’entreprise Ondulys à Rouvroy-Morcourt
La représentante CGT, Alice Gorlier, risque d’être licenciée. Une mobilisation avait lieu devant l’entreprise Ondulys, mercredi 12 décembre, au moment de son entretien.

Des sanglots dans la voix et des larmes au coin des yeux, Alice Gorlier a pris la parole devant ses camarades, mercredi 12 décembre. Elle sortait de son entretien préalable au licenciement. Une cinquantaine de militants CGTistes s’étaient donné rendez-vous en soutien à leur camarade. Ils avaient leurs gilets rouges mais également des jaunes estampillés des lettres du syndicat.

 Nous devons être solidaires, quelle que soit la couleur de notre gilet », estime le représentant de la Filpac (fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication). D’ailleurs, quelques Gilets jaunes (du mouvement actuel) ont quitté leur rond-point de Rouvroy pour se rendre devant l’entreprise Ondulys.

« Nous devons être solidaires, quelle que soit la couleur de notre gilet », estime le représentant de la Filpac (fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication). D’ailleurs, quelques Gilets jaunes (du mouvement actuel) ont quitté leur rond-point de Rouvroy pour se rendre devant l’entreprise Ondulys.


Ondulys, société spécialisée dans la fabrication de carton, compte 170 salariés. Alice Gorlier est menacée de licenciement. Il s’agirait de la quatrième adhérente de ce syndicat remerciée depuis le début de l’année 2018. Dès sa nomination en tant que représentante syndicale, en janvier 2017, Alice Gorlier a eu la vie dure dans l’entreprise. Son premier tract avait été photocopié et chiffonné pour recouvrir son bureau de travail. Une altercation à la sortie de l’entreprise l’avait poussée à déposer une main courante au commissariat.

L’ambiance délétère n’a pas empêché la représentante de mener de vrais combats au sein de l’entreprise. Et d’ailleurs, elle explique : « Mon but est de rester dans l’entreprise, d’aider mes collègues et d’être là pour les élections. » Cet entretien a lieu un mois avant les élections professionnelles. Contactée, l’entreprise n’a pas répondu à nos sollicitations.

Lors de son entretien préalable, Alice Gorlier était seule face à la direction. « Si un sympathisant m’accompagnait, il craignait de perdre son boulot. » Et il ne fallait pas compter sur un représentant d’un autre syndicat.

La salariée, assistante commerciale, a été convoquée « pour une histoire de commande mal saisie ». L’impression de la livraison qui s’est faite chez un client n’était pas la bonne. Elle avait reçu le dossier deux jours avant la livraison. Elle a comme l’impression de s’être fait piéger et la procédure habituelle de licenciement est enclenchée.

Devant Ondulys, les manifestants ont allumé des feux de palettes. Un transporteur de la société a forcé le barrage et le camion s’est retrouvé embourbé. Il a fallu l’intervention d’un dépanneur. La gendarmerie a invité les salariés à entrer par un autre accès dans l’entreprise. Les syndicalistes filtraient mais laissaient passer, y compris le livreur de pizzas qui répondait à une commande des travailleurs du jour.

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