Hollande, le plus grand menteur de France : ses panneaux mènent un retraité au tribunal

Publié le par FSC

Derrière ses turpitudes, ses lâchetés, ses trahisons la classe dirigeante veille à tenter d'empêcher le peuple de la dépeindre ... telle qu'elle est dans le fond !
 
*******************

SOURCE : Le Parisien, Fabien Paillot le 1ér mars 2019

«Hollande, le plus grand menteur de France» : ses panneaux mènent un retraité au tribunal
 

Un plombier à la retraite, qui avait refusé un stage de citoyenneté, était jugé a Angoulême ce vendredi pour avoir installé des panneaux visant des personnalités politiques.

« J’étais tellement écœuré, en colère. Alors j’ai dit tout ce que j’avais sur le cœur », souffle Michel Labarde sur les marches du palais, entouré d’une quinzaine de soutiens. Cet ancien plombier de 71 ans comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel d’Angoulême (Charente) pour des faits d’outrage par écrits ayant porté atteinte à la dignité du Président de la République.

L’affaire date de février 2017, sous la mandature de François Hollande. « Homme de gauche », Michel Labarde a voté pour lui en 2012. Déçu, lassé, le retraité décide 5 ans plus tard de planter plusieurs panneaux dans son jardin, au bord d’une départementale passagère de Garat, un village proche d’Angoulême. L’un d’entre eux vise expressément le chef de l’État : « Hollande, le plus grand menteur de France ».

D’autres figures publiques sont épinglées : Jérôme Cahuzac, Manuel Valls et « le 49/3 qu’il a utilisé six fois et qu’il veut supprimer maintenant » ou Pénélope Fillon, l’épouse de François Fillon payée « 7 500 euros par mois pour collaborer avec son mari alors qu’il y a 5 millions de chômeurs ». Sa rancœur trouve un écho inattendu jusqu’à la préfecture de la Charente. Celle-ci réclame une enquête au parquet et ordonne aux gendarmes de retirer les panneaux. « Ils les ont mis sous scellés durant un mois », raconte Michel Labarde. Fin 2017, le parquet le convoque pour un rappel à la loi. Le septuagénaire se voit proposer un stage de citoyenneté facturé 200 euros. Il refuse catégoriquement, « par principe » et parce qu’il touche une retraite de 873 euros. « À mon âge, pour faire quoi ? »

C’est cette obstination qui l’a conduit vendredi face aux magistrats. « Je ne regrette rien, je pourrais même recommencer ! Et j’ai regardé dans le dictionnaire, menteur, ça n’est pas une injure ! » À la barre, Michel Labarde manque de s’étrangler : « De me voir au tribunal, mon père doit se retourner dans sa tombe. Il était communiste, il a été interné à la prison de Saint-Martin-de-Ré durant la guerre. » Vice-procureur du parquet d’Angoulême, Stéphanie Veyssière s’interroge : « Je ne comprends pas pourquoi M. Labarde a refusé ce stage, il ne serait pas là aujourd’hui… » Ses réquisitions : 500 euros d’amende. L’ancien plombier, Gilet jaune de la première heure, grimace : « J’ai dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Les politiques peuvent dire ce qu’ils veulent. Pas moi, depuis ma campagne… » La décision, mise en délibéré, sera rendue le 15 mars.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article