JADOT Macron compatible

Publié le par FSC

L'écologie, la défense de l'environnement, la transition énergétique, la sauvegarde du climat COMPATIBLES avec le libre marché, le capitalisme, voilà le crédo de Jannick Jadot.
Et voilà ce qui explique l'engouement médiatique autour de lui et le soutien dont il bénéficie dans les sphères du pouvoir et dans l'espace européen.
Un enfumage de l'opinion et des jeunes qu'il va falloir dissiper pour que ne soient pas dissociée la question écologique de la question sociale, la lutte pour la justice sociale et la lutte pour la transformation démocratique de la société.
 
Dissociation au profit des manoeuvres et magouilles qui président au fonctionnement des institutions européennes et des intérêts de l'oligarchie exploiteuse!
 

du temps où il jouait au révolutionnaire

 
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MEDIA.fr

Dimanche, on a voté “écolo“, et surtout au sein de la jeunesse. Résultat finalement pas si étonnant vu les mobilisations successives pour le climat rassemblant bon nombre d’étudiants et de lycéens. Prenons du recul, penchons-nous sur des critères économiques. Le parti Europe Écologie Les Verts a choisi une ligne “libéralo-compatible” et “attrape-tout” pendant la campagne. Il y a t-il donc en France, et notamment chez les jeunes, l’admission d’une compatibilité entre l’écologie et le libéralisme économique  ? 

EELV, ce parti « ni de droite ni de gauche »

Vivier de nouveaux représentants LREM (Canfin, Durand, de Rugy…), EELV ne s’est historiquement jamais affirmé en critique radicale de notre système économique. Au cours de ces Européennes, la tête de liste Yannick Jadot répondait même « ni de droite ni de gauche » à la question de la tendance du parti écolo. Et dans le même temps, ce dernier se voulait favorable à “l’économie de marché, la libre entreprise et l’innovation”.

Également, Yannick Jadot confia au "Point" ne pas exclure les alliances avec les libéraux d’ALDE. Une position adoubant alors la logique politique d’une compatibilité de la concurrence libre et non faussée avec l’écologie. 

Le choix EELV fut donc un choix d’écologie libérale (ou tout du moins libéralo-compatible), politique qui n’est pas sans rappeler d’ailleurs celle de Nicolas Hulot au début du mandat Macron. Il s’était cependant buté à un mur, l’impossibilité d’une véritable transition écologique dans le cadre d’une politique d’économie libérale, l’impossibilité de sauver le climat avec une politique des « petits pas ». Parce que oui, le surproduction en lien avec la libre entreprise est une des responsable d’une humanité au bord du gouffre. Parce que oui, étonnamment, interdire les pailles et les touillettes ne suffirait pas pour se sauver de la Grande Catastrophe. Un changement radical de notre système économique s’imposerait donc.

Pour approfondir : Jadot dans les « petits pas » des libéraux pour ces Européennes ?

Un vote écolo de dernière ligne droite
Le vote Europe Écologie Les Verts fut en réalité un vote de dernière ligne droite selon un sondage Elabe. En effet, 25% des électeurs d’EELV se sont décidés dans la journée et 30% dans la semaine. On peut alors deviner qu’une partie non négligeable des votants ont voté les Verts uniquement pour le caractère “écolo car écolo” de la liste. Cela a donc impliqué pour beaucoup une hauteur de vue toute relative et une réflexion politique excluant pour l’essentiel le caractère économique de la question climatique. Au détriment d’ailleurs sur le plan écolo de listes de la gauche radicale, grande perdante de ces élections qui incluaient pour la plupart dans leurs programmes, une politique écologiste sociale combinée à une critique et à une alternative à notre système économique actuel.

C’est en cela que les jeunes générations, très concernées par l’écologie au vu de leurs mobilisations sur les réseaux sociaux et au sein de la Marche pour le Climat, feraient bien de mettre en lien les questions climatiques aux questions économiques. Sans quoi, les politiques écologistes n’auront qu’un caractère superficiel. Notre climat est en attente d’un changement radical dans notre façon de consommer, de produire et de vivre. Pas de mesurettes mis en place par nos représentants libéraux, savamment étudier pour ne jamais ébranler le système économique en place. 

Pour l’heure, La République En Marche tend déjà la main à Europe Écologie Les Verts afin de s’unir au Parlement européen et aux municipales. À voir si le parti écologiste et sa tête de liste Yannick Jadot vont céder un peu plus à ce conformisme libéral.

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J
@Richard Palao<br /> La politique n'est pas un jeu de dominos. Ou on s'affronte au capitalisme ou on le gère ! Par exemple, des fois, peut-être ...... pour créer un syndicalisme de classe.<br /> Le capitalisme ne peut être vert qui ne produit pas pour les besoins mais pour les besoins de la rotation du capital. Les marchandises sont la forme première du capital dans le cycle de l'exploitation.<br /> LFI et EELV même combat !!
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R
On peut se demander pourquoi pendant cette campagne des elections europeennes LFI a tres peu mis en avant la partie de son programme concernant l ecologie offrant ainsi un boulevard a JADOT ...parler de la sortie des traites sans faire le lien avec l urgence ecologique a ete une erreur qui peut en partie expliquer le faible score de LFI ...
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