NON Ph. MARTINEZ, Laurent BERGER ne se TROMPE pas : il tente de TROMPER VOLONTAIREMENT les travailleurs !
Récemment, à "Notre Temps" Philippe Martinez estime que Laurent Berger se trompe concernant la contre-réforme des retraites.
Prisonnier de l'option "syndicalisme rassemblé" qui privilégie pour la direction de la CGT l'alliance avec la CFDT, cette option le conduit à édulcorer les désaccords profonds avec les choix de la direction de la CFDT.
En matière de retraite comme sur beaucoup d'autres sujets la CFDT est d'accord avec les contre réformes de Macron.
Il s'agit donc pour elle de masquer cet accord derrière la délimitation de "lignes rouges à ne pas dépasser" afin de se soumettre au final aux reculs sociaux que la contre-réforme va tenter d'imposer.
Comme elle le fait depuis longtemps déjà, la différence avec le passé c'est qu'elle ne trahit pas au ours de la lutte MAIS dès le départ !
BERGER ne se trompe donc pas mais se comporte sciemment comme un relais du pouvoir macronien dans le monde du travail et à ce titre doit être dénoncé pour ce qu'il est : un ennemi des intérêts des travailleurs et du peuple plus généralement.
Mais pour que la direction de la CGT tienne compte de cette réalité incontournable il faudrait qu'elle rompe radicalement avec les orientations suivies depuis plus de 20 ans et qui ont conduit ET à l'affaiblissement de la CGT ET aux reculs sociaux que nous connaissons actuellement!
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SOURCE :https://www.notretemps.com/retraite/reforme-des-retraites-berger-se-afp-201909,i201962

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, estime que son homologue de la CFDT se "trompe" en se réjouissant du "maintien du principe de répartition" du futur système de retraites, car avec la réforme "si vous ne cotisez rien, nous n'avez rien".
"Quand Laurent Berger se réjouit du maintien du principe de répartition, il se trompe", estime-t-il dans une interview à Libération publiée jeudi.
"Ce qui nous est proposé, c'est un système individuel dans lequel chacun va travailler pour lui", ajoute-t-il.
M. Martinez explique qu'aujourd'hui, "ce sont les générations au travail qui cotisent pour les géné
"Ce qui nous est proposé, c'est un système individuel dans lequel chacun va travailler pour lui", ajoute-t-il.
M. Martinez explique qu'aujourd'hui, "ce sont les générations au travail qui cotisent pour les générations qui ont travaillé, en prenant en compte les diversités de situation. C'est ça la solidarité ! Je cotise selon mes moyens, je reçois selon mes besoins. Avec la réforme, si vous ne cotisez pas, vous n'avez rien..."
Le numéro un de la CGT considère en outre que Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, "évite certains sujets" liés à la future réforme, comme le calcul des pensions. "La réforme prévoit la prise en compte de toute la carrière pour calculer le niveau de la pension, au lieu de regarder, comme aujourd'hui, les 25 meilleures années".
"Plus on élargit le calcul, plus on risque de voir baisser les pensions, notamment pour les carrières hachées", dit-il.
Le leader syndical souhaite en outre que les régimes spéciaux soient maintenus, et même élargis, notamment pour ceux qui ont des emplois pénibles, travaillent la nuit: "Il faut compter les trimestres autrement".
"Avec cette réforme, on essaye aussi d'opposer les cadres aux autres. Je ne vois pas pourquoi quelqu'un qui a fait cinq ans d'études ne pourrait pas partir à 60 ans à la retraite", interroge-t-il.
M. Martinez propose qu'une partie des études donne droit à des trimestres.
Contrairement à la CGT et à FO, la centrale de Laurent Berger est favorable à un système par points. Mais lundi, il a listé "des conditions", comme des avancées sur la pénibilité, les carrières longues, la retraite progressive, une pension minimum à "100% du Smic" ou les "discriminations dont sont victimes les femmes".https://www.notretemps.com/retraite/reforme-des-retraites-berger-se-afp-201909,i201962