BOLIVIE : manipulations, tentatives de coup d'état et enfumage médiatique !
A propos des élections boliviennes le capital et ses médias ( pour rappel en France l'immense majorité des médias sont aux mains de quelques milliardaires) entonnent la petite musique de la fraude électorale et de la contestation du résultat du vote.
C'est récurrent pour pratiquement TOUTES les élections dans les pays dont les choix politiques déplaisent à l'empire, manière de tenter de les renverser comme c'est - ou ça été - le cas au Vénezuela, en Equateur, au Honduras, au Nicaragua ...
Actuellement cette opération revêt une dimension nouvelle : à l'heure de puissants mouvements sociaux en Irak, au Liban, mais aussi au Chili après le mouvement des gilets jaunes en France il s'agit de MASQUER la lame de fonds contre les inégalités et les injustices sociales.
DONC contre l'oligarchie, le capital, le patronat, ses représentants en amalgament des mouvements qui n'ont rien à voir entre eux.
Ce qui se passe en Bolivie n'a rien à voir avec un mouvement populaire contre l'injustice sociale, les opposants à Moralès eux-mêmes étant contraints de reconnaître les fortes avancées sociales résultant de sa politique en faveur des couches les plus pauvres, mais tout à voir avec le type de " révolutions de couleurs", les tentatives de coup d'état promues, financées, soutenues par l'impérialisme !
LE BILAN SOCIAL d'EVO MORALES où par exemple en matière de RETRAITES il y a de quoi rendre fou nos contre-réformateurs !
À partir de février 2008, la réforme des retraites institutionnalisée par son gouvernement permet à tous les retraités boliviens (dont seul un sur cinq disposait d'une retraite auparavant) de percevoir un revenu correspondant à 40 % du salaire minimum. Une nouvelle réforme est engagée en 2010 pour abaisser l'âge d'accès à la retraite à 58 ans. Le salaire minimum est régulièrement rehaussé pour atteindre une hausse de près de 300 % depuis 2007 en 2016. En décembre 2016, la Bolivie détient le taux de chômage le plus faible d'Amérique Latine (4,1 %). De 2007 à 2014, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le budget alloué à la santé a progressé de 173 %, ce qui ferait de la Bolivie l'un des pays d'Amérique Latine les plus déterminés à donner priorité à la santé. En 2015 que les campagnes de vaccination ont permis d'éliminer ou de réduire significativement la Poliomyélite, la rubéole et la rougeole. En 2017, l'OMS déclare que la mortalité infantile a reculé de 50 % et la sous-nutrition chez les enfants de 14 % en une décennie. À la toute fin de l'année 2008, Evo Morales annonce que la Bolivie s'est libérée de l’analphabétisme selon les standards posés par l'Unesco, la taux d’analphabétisme étant passé sous les 4 % (contre 13 % en 2005) . La Bolivie est ainsi devenue le troisième pays de la région "libre d’analphabétisme" après Cuba en 1961 et le Venezuela en 2005. En 2017, la Bolivie est le deuxième pays au monde avec la plus importante proportion de femmes au sein de son Parlement (52% à l'Assemblée nationale, 47% au Sénat). Les problématiques relatives à l’environnement constituent l'axe majeur de la politique d'Evo Morales.
Rester lucides face aux manipulations médiatiques à l'international : un impératif pour la conduite de notre propre combat contre "notre" propre oligarchie !
La Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) et la Coordination Nationale pour le Changement (Conalcam) ont décidé de déclarer l’état d’urgence et la mobilisation nationale pacifique pour la défense de la démocratie, face aux actions violentes, racistes et antidémocratiques avec lesquelles les groupes d’extrême droite cherchent à convulser le pays.
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Le coup d'État qu'Evo Morales avait dénoncé être en préparation s'il gagnait au 1er tour, est en marche ! Carlos Mesa met en application le plan de déstabilisation violente, prévu avec les Etats-Unis...
En Bolivie, la victoire incontestable d'Evo Morales au 1er tour, reconnue même par le représentant de l'OEA, est remise en cause violemment par une opposition incapable, comme au Venezuela, de gagner une élection démocratiquement.
Alors elle agite frénétiquement l'épouvantail de la fraude généralisée. S'il y avait eu 20 points de différence, ça n'aurait en rien, changé la stratégie de contestation violente des résultats, bien au contraire. Pour exemple, RFI annonçait déjà un vent de colère chez les opposants, avant même la fin de la campagne électorale ! C'était un plan prévu à l'avance avec les Etats-Unis, qu'il y ait 1 ou 2 tours ! Ils veulent désormais bloquer le pays et mettre le chaos. Un Venezuela bis !
Et quand tous les "merdias" annoncent que la victoire d'Evo Morales au 1er tour est une "vraie surprise" et "difficile à justifier", c'est évidemment un mensonge éhonté, une stratégie mise au point de longue date afin de pouvoir l'accuser de fraude. Chacun sait en Bolivie, et l'opposition plus que tout autre, que le dépouillement en zone rurale est plus long et toujours très favorable de plus de 3 points à Evo Morales.
Incapable de virer en tête au 1er tour, l'opposition voulait à tout prix un second tour. Elle a donc décidé de ne pas attendre la fin du dépouillement des votes en zone rurale pour considérer les résultats partiels issus des villes, comme quasiment définitifs. Ils savaient qu'ils seraient relativement moins favorables à Evo.
En les diffusant tels quels, avec un écart de moins de 10 points, sans attendre le dépouillement de 100% des bulletins de vote, et en se réjouissant bruyamment de la tenue d'un second tour, le but était de créer un effet de surprise, une indignation, le sentiment d'un retournement de situation invraisemblable, au cas où le dépouillement des votes en zone rurale se révélerait, comme prévu, très favorable à Evo Morales... Et qui ne peut donc s'expliquer que par une fraude massive.
Le coup d'état qu'Evo Morales avait dénoncé être en préparation s'il gagnait au 1er tour, est en marche !
Solidarité totale avec Evo et son peuple !
El pueblo unido, jamas sera vencido !
Michel Taupin
Collectif International pour la Paix au Venezuela
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par Álvaro Verzi Rangel.
La destruction et l’incendie des bureaux du Tribunal Électoral de Potosi, les actions violentes contre les scrutateurs à Tarija, Chuquisaca, Oruro et La Paz et la démolition d’une statue de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez à Riberalta en Amazonie, confirment les allégations de coup d’État des États-Unis en Bolivie.
La Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) et la Coordination Nationale pour le Changement (Conalcam) ont décidé de déclarer l’état d’urgence et la mobilisation nationale pacifique pour la défense de la démocratie, face aux actions violentes, racistes et antidémocratiques avec lesquelles les groupes d’extrême droite cherchent à convulser le pays.
Comme cela avait été dénoncé, si le président s’imposait à nouveau lors des élections du dimanche 20 octobre, le plan prévoyait de déclarer une fraude électorale présumée, déstabilisant le pays et tentant d’imposer un gouvernement parallèle.
Ils ont d’abord tenté de mettre le pays en feu par une grève générale indéfinie avant le jour du scrutin, des opérations secrètes, une campagne de discrédit et de désinformation, entre autres formes de sabotage pour créer la violence et délégitimer le processus électoral dans le pays.
Et dimanche dernier, au cours du scrutin, les médias hégémoniques de communication et de désinformation ont tenté de créer l’imaginaire collectif d’une éventuelle fraude qui entraînerait un second tour des élections que l’opposition serait censée gagner largement.
Ces élections ont été complexes et difficiles pour le dirigeant autochtone et son Processus de Changement, en raison d’une combinaison de causes internes et externes qui ont été l’obstacle à surmonter depuis une perspective bolivienne.
Sur le plan externe, il y a la contre-offensive de Washington pour perturber les gouvernements progressistes et gauchistes de la région, lorsque le peuple se soulève contre les mesures néolibérales des gouvernements de droite de l’Argentine, du Pérou, de l’Équateur et du Chili.
Des responsables du Département d’État accrédités en Bolivie, tels que Mariane Scott et Rolf Olson, ont rencontré de hauts responsables diplomatiques du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de la Colombie, de l’Espagne, de l’Équateur, du Royaume-Uni et du Chili pour organiser des actions de déstabilisation contre le gouvernement et dénoncer une fraude électorale, qui serait plus crédible que si les États-Unis ou l’Organisation des États Américains (OEA) la dénonçait directement.
Peu avant les élections, le président Evo Morales a déclaré qu’il avait la preuve que certains groupes de leaders civils et ex-militaires préparaient un coup d’État : « C’est le paramilitarisme net de l’époque des dictatures« , a-t-il déclaré dans sa campagne de clôture à Potosí, au milieu des affrontements entre ses partisans et les citoyens qui font la grève civile pour rejeter le processus d’industrialisation du lithium et exiger davantage de redevances minières.
Les États-Unis, à travers différents médias et acteurs, ont activé leur quatrième plan pour déstabiliser le gouvernement, bloquer le projet de continuité politico-électorale du Mouvement vers le socialisme et interrompre le Processus de Changement. Cela révèle la profonde faiblesse de l’opposition interne, qui cherche à obtenir de l’extérieur du pays ce qu’elle n’a pu encore obtenir de l’intérieur.
L’un des objectifs du plan conçu par les États-Unis est de fragmenter les institutions armées de l’État, principalement la Police Nationale et les Forces Armées.
La troisième phase du plan (les deux premières n’ont pas donné les résultats escomptés) indique qu’après l’investiture de Evo Morales et considérant qu’ils ont pu parvenir à la déstabilisation sociale, un gouvernement civilo-militaire parallèle serait autoproclamé, promu par une fraction des Forces Armées, dirigée par Waldo Albarracin, qui aurait dû organiser de nouvelles élections dans les 90 jours sans envisager la participation du Mouvement vers le Socialisme (MAS).
Pour cette étape, le gouvernement de Washington avait secrètement préparé l’homme politique et candidat à la présidence Oscar Ortiz, qui a réalisé un fiasco en obtenant un peu plus de 4% des voix. Et pour cela il s’est abstenu de défendre le principal candidat de l’opposition, Carlos Mesa, contre les accusations de corruption.
Pour soutenir ces campagnes, le gouvernement de Trump a alloué 100 000 dollars à la société de conseil CLS Estrategies, basée à Washington, qui possède la plus grande base de données de Boliviens à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Il est difficile pour CLS d’imposer à l’imaginaire collectif la figure d’un candidat qui n’a aucune portée sur les citoyens.
Les rapports des services de renseignement indiquent également que la station de la CIA à La Paz a pris le contrôle des réseaux whatsapp dans le pays, les reliant à des groupes d’analyse politique, filtrant les fausses informations et menant des débats en fonction de leurs intérêts.
Le 15 octobre, Evo Morales a dénoncé qu’un véhicule de l’ambassade étasunienne proposait aux habitants de Los Yungas des travaux dans cette zone en échange du refus de soutenir le Mouvement vers le socialisme (MAS) lors des élections et a révélé avoir présenté une plainte directement au chargé d’affaires étasunien, Bruce Williamson, qui s’est déclaré surpris et a promis de ne pas intervenir dans les affaires électorales.
Sur Facebook, une vidéo s’est répandue dans laquelle le diacre, Jorge Sonnante, affirme que le président de l’État, Evo Morales, garde 420 millions d’euros sur un compte de la Banque du Vatican. « Qu’ils prouvent que j’ai de l’argent au Vatican, plus de 300 millions d’euros, qu’ils présentent des preuves« , a insisté le président Evo Morales, pour qui ces informations font partie de la sale guerre.
Contre le processus de changement, mené par le leader autochtone Evo Morales, toutes les actions de déstabilisation oligarchique et impériale ont été déployées depuis 2005. La première tentative de renversement de Morales a eu lieu au début de la période 2006-2009, la deuxième entre décembre 2015 et février 2016 et la troisième en 2018.
Aujourd’hui, les principaux acteurs de ce plan subversif sont les politiciens boliviens Gonzalo Sánchez de Lozada, Manfred Reyes Villa, Mario Cossio et Carlos Sánchez Berzain, tous vivant comme par hasard aux États-Unis. Ceux qui articulent les actions en Bolivie sont les dirigeants du Comité National de Coordination Militaire, composé de commandants de réserve comme le général Rumberto Siles et les colonels Julio Maldonado, Oscar Pacello et Carlos Calderón.
Le plan est coordonné avec les principaux dirigeants de l’opposition bolivienne, principalement Waldo Albarracin qui préside la Confédération Démocratique Nationale (Conade), Jaime Antonio Alarcón Díaz président du Comité civique de La Paz, Jorge « Tuto » Quiroga, ancien président de Bolivie, Juan Carlos Rivero, Rolando Villena, ancien défenseur du peuple et Samuel Doria Medina du parti Unité Nationale.
Bien qu’une grande partie du financement venait du territoire bolivien, avec l’appui des ambassades accréditées en Bolivie et de l’Église évangélique, les façades du gouvernement des États-Unis pour ne pas être directement impliquées dans ces ingérences, le plan ne s’est pas concrétisé pleinement avant les élections.
Selon le rapport de renseignement (voir https://bbackdoors.wordpress.com/), la stratégie dans les réseaux sociaux et la fausse campagne d’information est menée par Raúl Reyes Rivero, coordinateur des actions de la Plate-forme Démocratique et des comités civiques en vue de renverser le président. Parmi ses principaux contacts figurent Jhanisse Vaca Daza, Omar Duran et Frank Sousek Medrano, employé du Fonds Interaméricain de Développement.
L’ancien Président Jorge Quiroga a été chargé de rechercher l’appui et les proclamations d’organisations régionales et internationales telles que l’Organisation des États Américains, la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme, l’Union Européenne, afin de délégitimer la victoire électorale de Evo Morales, la déclarer inconstitutionnelle et tenter une intervention internationale en Bolivie.
La deuxième phase a consisté à instaurer un état de crise sociale, avec des manifestations, dont des manifestations violentes, des grèves, des barrages routiers, qui devaient se dérouler entre juin et la date des élections.
Juan Flores, président du Comité Civique de Cochabamba, et Oscar Pacello, colonel à la retraite, sont les opérateurs politiques de Carlos Sánchez Berzain et Manfred Reyes-Villa en Bolivie, chargés d’atteindre un point de convergence entre les comités civiques, militaires et policiers de la réserve pour déclencher violence et troubles sociaux en Bolivie, qui obligeraient à suspendre les élections ou déstabiliseraient le pays en déclarant une fraude électorale.
Les évaluations du gouvernement US ont convenu que le président Evo Morales remporterait les élections, mais l’ambassade des États-Unis a créé des conditions objectives et subjectives pour une déclaration de fraude électorale :
Le Département d’État a également engagé Eli Birnbaum, citoyen israélo-étasunien, qui a été en 1998 conseiller du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, plus tard son chef de cabinet, puis il a fait équipe avec Arthur Finkelstein, un militant politique pour les politiciens républicains.
Il est l’homme choisi pour commander les actions de déstabilisation en Bolivie et pour soutenir la figure de Oscar Ortiz. L’idée est de bouleverser le pays politiquement et socialement après les élections. En 2017, il a dirigé la campagne de Marta Lucía Ramírez à la vice-présidence de la Colombie, sur la base de fausses nouvelles pour influencer les électeurs.
Il est expert en manipulation d’enquêtes, conception de campagnes pour nuire à l’image des politiciens rivaux, manipulation des réseaux sociaux et des médias pour couvrir les crises sociales, structuration de coalitions politiques, mise en œuvre de l’érosion sociale, culturelle et politique en campagne électorale.
Birnbaum a pour mission de travailler avec les réseaux de l’Unión Juvenil Cruceñista pour discréditer le président, et avec Jhanisse Vaca Daza, directeur de l’ONG « Standing Rivers » (financée par la Freedom Fellowship de la Fondation des Droits de l’Homme aux États-Unis), qui utilise sa plate-forme pour diffuser en permanence des informations falsifiées et fausses afin de susciter une réaction contre les politiques de l’État.
Sans aucun doute, certaines questions n’ont pas été pleinement satisfaites par le gouvernement et c’est dans ce contexte que, dans les cinq prochaines années, le grand défi sera celui de l’industrialisation : on ne pourra plus vendre de matières premières mais on devra les transformer et leur apporter une valeur ajoutée comme ce fut le cas pour le gaz.
La Bolivie est l’un des pays ayant la plus grande richesse en lithium au monde et cette richesse doit permettre de projeter la population vers un plus grand développement. Et pour s’approprier les richesses de la Bolivie, les États-Unis prévoient de mettre fin à l’État plurinational et au gouvernement populaire dirigé par Evo Morales.
source : Tras el triunfo de Evo, EU gesta y financia desestabilización y un golpe en Bolivia
traduction Réseau International
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SOURCE :
Par Jorge Petinaud Martínez
Chef correspondant de Prensa Latina en Bolivie.
La Paz (Prensa Latina) La saisie et l’incendie de bureaux du tribunal électoral départemental de Potosí et les actes de violence dirigés contre des arbitres de commissions à Tarija, Chuquisaca, Oruro et La Paz confirment les informations relatives aux projets de coup d’État des États-Unis contre la Bolivie.
«Si Evo Morales remporte les élections ce 20 octobre, un gouvernement de transition civilo-militaire sera mis en place. Ce nouveau gouvernement ne reconnaîtrait pas la victoire électorale d’Evo et allèguerait une fraude lors des élections », a expliqué le portail Nicaragua Rebelde.
La publication numérique présente cette plainte sous le label de l’ambassade américaine: à La Paz, ses actions se poursuivent sous couverture à #Bolivia pour soutenir le coup d’État contre le président Evo Morales.
Ce portail estime que pour justifier la mise en place d’un gouvernement parallèle au pouvoir, l’opposition doit créer un climat d’instabilité dans le pays sud-américain.
À cette fin, ajoute-t-il, les forces de l’opposition, par l’intermédiaire des comités municipaux et en collaboration avec le soi-disant coordonnateur militaire national, préparent une troupe d’affrontements de jeunes pour mener des actions violentes principalement dans les villes de Santa Cruz et de La Paz.
Selon Rebel Nicaragua, ces groupes seraient insérés dans des manifestations appelées à provoquer des affrontements violents avec la police, comme ce fut le cas dans la ville de Santa Cruz lors de la fermeture de la campagne du Mouvement pour le socialisme (MAS).
Simultanément, explique la source, un soulèvement militaire aurait lieu, avec des actions organisées par le Coordonnateur militaire national avec le soutien de l’Union des retraités de l’armée de Santa Cruz.
Cette dernière ville serait le siège du prétendu gouvernement de transition chargé de consolider les plans de l’opposition visant à diviser le pays en deux fronts: l’Ouest et l’Est, ce qui générerait le chaos et même une éventuelle guerre civile, explique Nicaragua Rebelde.
En se référant aux préparatifs de cette opération, le portail indique que sont partis de Miami pour le port chilien d’Iquique, près de la Bolivie, des navires chargés d’armes et de munitions dans des conteneurs, dont le contenu a été déclaré «divers».
Des personnes non liées à l’opposition ont été recrutées et embauchées dans le seul but de fournir leur nom et de retirer les conteneurs du port.
Nicaragua Rebelde déclare que le citoyen bolivien Juan Carlos Rivero est chargé d’acheter les armes aux États-Unis et de les envoyer au coordonnateur militaire national en Bolivie.
Il ajoute que Rivero est directement lié à l’homme politique Manfred Reyes, également basé aux États-Unis et lié à l’ambassade de Washington à La Paz.
Cet opposant néolibéral est récemment réapparu dans l’arène bolivienne. Lors de la dernière semaine de la campagne électorale, il a publié un message de soutien au candidat de la Citizen Community (CC), Carlos Mesa.
Les médias numériques indiquent que l’ambassade a suivi en permanence la livraison d’armes et de munitions par des collaborateurs secrets et que, dans cet objectif, elle a rencontré secrètement des personnalités de l’opposition bolivienne.
Le portail indique que le contenu fondamental de ces entretiens concernait le financement et les conseils relatifs aux actions prévues et souligne que parmi ces interlocuteurs, l’un des principaux est le président du comité civique de La Paz, Jaime Antonio Alarcón.
LE PRIX DES VOTES
Selon le Nicaragua Rebelde, les comités municipaux, qui ont récemment organisé des manifestations antigouvernementales à Santa Cruz, La Paz, Cochabamba et Potosí sous le nom de Cabildo, ont engagé des citoyens boliviens pour acheter des votes en faveur du candidat du CC à la candidature d’une valeur de 50 dollars pour chaque électeur.
Le paiement serait effectué après le vote, pour lequel la personne sous contrat devait montrer la photo avec le bulletin de vote marqué.
«N’essayez pas de nous surprendre ni de tromper les grands médias de droite ce lundi 21 octobre avec un prétendu soulèvement « populaire spontané », conclut la publication en rappelant que, de la même manière, et avec de fausses nouvelles, ils voulaient couvrir la tentative de coup d’Etat en 2018 contre le gouvernement sandiniste au Nicaragua.
Récemment, l’analyse politique hebdomadaire The Time a mis en garde sur la présence dans le département de Santa Cruz d’une équipe d’experts civils et militaires dirigée par George Eli Birnbaun, consultant politique américain, dont les travaux ont été réalisés au Sénat de Washington.
L’hebdomadaire ajoute que, dans son dossier, des missions ont été menées à bien dans plus de 15 pays sur cinq continents. C’est pourquoi il est devenu chef de cabinet du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en plus de travailler avec Arthur Finkestein, concepteur de stratégies pour les républicains aux États-Unis.
Birnbaun a également dirigé l’équipe de campagne politique de Martha Lucía Ramírez, vice-présidente de la Colombie, en faveur de qui a appliqué la stratégie de la fausse nouvelle, conclut l’heure.
De son côté, le co-directeur du Centre latino-américain d’analyse stratégique, Álvaro Verzi, décrit en détail la mission de Birnbaun à Santa Cruz, aux États-Unis. Un coup d’Etat en Bolivie, s’il n’y a pas de vote, fait appel aux bottes, publié dans Rebellion.
Le sociologue et analyste politique explique que l’expert en subversion a pour tâche de travailler avec les réseaux de l’Union des mineurs de Cruceñista afin de discréditer le président Morales.
En ce qui concerne Jhanisse Vaca Daza, une dirigeante de l’organisation non gouvernementale Standing Rivers, financée par la United Nations Freedom Fellowship de la Human Rights Foundation, elle a pour tâche de superviser l’utilisation de sa plate-forme dans la diffusion permanente d’informations fausses et falsifiées dans le but de générer des réactions contraires aux politiques de l’État