CHER :
Pourtant ils devront rendre des comptes PARTOUT et ce n'est pas la répression et l'appel à l'appareil judiciaire qui pourra les exempter de ce devoir !
__________________

Du côté de la CGT, on explique qu'on voulait débattre de la réforme des retraites, mais Nadia Essayan estimait que ce n'était pas le lieu, ni le moment. La députée explique s'être sentie menacée. Elle évoque des intimidations et des agressions verbales : " Je me suis sentie menacée, et le pire, c'est que j'ai senti que mes invités étaient menacés. Et j'ai eu peur pour eux. Je suis sur une cérémonie de voeux, et pas sur un débat sur les retraites comme voulaient m'obliger les manifestants. A partir de maintenant, je ne dialoguerai plus avec eux. C'est à dire avec la CGT et le parti communiste de Vierzon. On ne peut pas laisser passer cela."
Du côté de la CGT, on réfute toute menace. Il était logique d'interpeller la députée modem lors de cette réunion publique : " Il n'y a aucune menace, évidemment que c'était une réunion publique, puisque c'était des voeux à la population affirme Sébastien Martineau, secrétaire général de la CGT dans le Cher. On pouvait y aller arguments contre arguments, mais ça n'a pas été possible.
C'est une drôle de conception de la démocratie puisque Madame la députée affirme qu'elle dépose plainte pour défendre la république et la démocratie. Si elle le fait à chaque fois qu'on l'interpelle... parce que c'est quand même la deuxième fois qu'elle porte plainte contre la CGT. Et dans les mêmes conditions, lors d'un rassemblement. Donc si Madame la députée ne supporte pas les rassemblements, qu'elle le dise." Le 4 juin 2018, Nadia Essayan avait déposé plainte pour menace de crime ou délit contre les personnes à l'encontre d'un chargé de mission d'un service public. Les faits s'étaient produits à St-Florent-sur-Cher.