Dans l'INDRE aussi ce sont des tentatives d'intimidation contre le mouvement social

Publié le par FSC

Là-bas aussi ils ont choisi de s'en prendre aux libertés car ce type de comportement du parquet, donc de la hiérarchie judiciaire et du pouvoir tend à se généraliser pour tenter d'endiguer la contestation de leurs choix politiques !

 

 

Aujourd’hui et demain, les secrétaires départementaux des syndicats CGT, FSU et FO se rendront au commissariat, suite la manifestation du 29 janvier.


C’est une première dans le département. Josiane Delaune, secrétaire départementale CGT, Raphaël Tripon, secrétaire département FSU, et Florent Garcia, pour Force ouvrière, se rendront au commissariat de Châteauroux, ce lundi matin ou demain, mardi, suite à un appel des forces de l’ordre. Ces trois représentants syndicaux ont été convoqués suite à la manifestation du 29 janvier, à Châteauroux.

D’après les premiers éléments recueillis, ce jour-là, comme lors des précédentes manifestations, le cortège a gagné le tribunal dans le cadre de la protestation contre la réforme des retraites. À de précédentes reprises, ce sont les avocats qui avaient descendu les marches du palais de justice afin de rejoindre le cortège, dans le cadre de leur mobilisation contre la réforme de leur régime autonome.

Rassemblement à l’appel des militants

Or, le 29 janvier, des manifestants sont montés sur les marches du tribunal. Des photos ont été prises. C’est à cette action que serait liée une plainte du parquet de Châteauroux, suite à des dégradations. Une chaîne aurait été brisée. Des faits que refusent de commenter les trois représentants des syndicats, convoqués parce que co-signataires de la déclaration préalable de manifestation.

« À Châteauroux, il n’y avait encore jamais eu de convocations, mais, au niveau national, c’est récurrent pour les responsables d’unions locales ou départementales », note Josiane Delaune.

Une convocation que Raphaël Tripon tient à recontextualiser : « Je suis un agent de la fonction publique, quand on me convoque, j’ai un courrier en recommandé en général. » Il se rendra donc serein au commissariat mais le prend comme une invitation. « C’est une toute première fois mais c’est un peu dans l’air du temps », note ce dernier.

Leurs fonctions au sein de leurs instances représentatives les amènent à exposer leur nom, mais l’accent très administratif de la démarche les fait tiquer. « Même pour les déclarations préalables, avant, on n’avait pas ce genre de papier à remplir, ça se faisait davantage sur des ententes », explique Florent Garcia.

Tous trois sont unanimes : « Tout s’est toujours bien passé à Châteauroux. » Et de signaler qu’à chaque manifestation, la police nationale, la police municipale et les renseignements territoriaux sont présents autour du cortège.

La convocation de ses responsables a rapidement fait réagir leurs bases respectives. Les militants se mobilisent et le message court sur les réseaux sociaux, depuis ce week-end, pour appeler à un

rassemblement devant le commissariat, ce mardi, à 10 h.

 

Si les responsables restent mesurés, la base voit dans cette convocation, une atteinte directe au droit syndical et à celui de manifester.

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