Un neurologue à la Salpétrière : Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public"
En visite de communication à l’hôpital Salpétrière, Macron n'a pu éviter l'interpellation directe d'un médecin du collectif inter-hôpitaux:

Le médecin qu'on voit ci-dessus à MACRON :
NOUS SOMMES AU BOUT
On a besoin d'un choc, d'un choc d'attractivité !
On ne peut pas se contenter d'un effet d'annonce
On est passé par un an de déni!
Vous pouvez conter sur nous, l'inverse reste à prouver !
C'est que le pouvoir acharné à la casse du service public hospitalier, à la diminution des moyens, aux fermetures de service et de lits, dans la crise épidémique actuelle ne peut contourner le rôle décisif de l'hôpital public et de la nécessaire mobilisation de ses personnels.
Le changement de politique à l'égard de l'hôpital et du système de santé peut s'imposer au pouvoir avec l'appui de l'opinion et contrairement à ce que Macron prétend, si la dégradation de l'hôpital remonte à bien des années, la politique qu'il met en oeuvre aggrave cette dégradation.
La preuve c'est que depuis des mois, lui et ses ministres de la santé n'ont toujours pas répondu aux revendications des personnels en mouvement et en grève depuis des mois, aux centaines de démissions des charges administratives de directeurs de services ...
Il est plus que temps à présent d'y répondre vraiment, sans manipulations et sans entourloupes !
Macron qui était resté sans réponse aux lettres des médecins en novembre et plus récemment a dû s'engager à les recevoir maintenant!