Droit à la santé des salariés ... et désinformation du pouvoir et des médias
L'exemple suivant est parlant :
Il manque de tout pour assurer la sécurité de ceux qui travaillent et des soignants en premier lieu comme ils sont obligé de le reconnaître : masques, respirateurs, médicaments dans les salles de réanimation comme la morphine; les curare!
C'est un fait incontournable.
La CGT des services publics dépose un PREAVIS de GREVE pour couvrir les personnels qui ne peuvent exercer un droit de retrait et c'est une condamnation indignée qui répond à cette décision.
En même temps comme dans le titre de France Bleu la décision est travestie en appel à la grève pour la discréditer au près de l'opinion et tenter d'opposer les salariés entre eux.

Alors même que dans l'interview le responsable syndical indique clairement qu'il ne s'agit pas d'un appel à la grève, mais d'une couverture légale en l'absence du droit au retrait!
La question incontournable est que les salariés ont le droit et le devoir (ne pas se laisser contaminer, contaminer leur famille et contaminer les autres) en l'absence de garanties de précautions sanitaires.
Garanties qui n'existent pas actuellement en raison de pénirie de moyens de TOUS ORDRES !
L'attitude inverse consiste à faire passer les PROFITS des entrepries AVANT la santé et la VIE !
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FRANCE BLEU
En pleine crise de coronavirus, la fédération syndicale a déposé un préavis de grève du 1er au 30 avril, pour permettre à ceux qui se sentent mis en danger de pouvoir quitter leur poste, la faute au manque de mesures sanitaires.
"Des milliers de salariés des collectivités territoriales sont contraints de travailler sans protection, mettant en danger leur santé et leur vie, ainsi que celles de leurs familles" a expliqué Christophe Couderc, secrétaire national de cette fédération CGT des services publics, interviewé ce matin sur France Bleu Paris, par Nicolas Olivier. "Face à cette situation, où nous avons des employeurs qui ne respectent pas leurs obligations de sécurité et ne respectent pas les personnels obligés de travailler dans le cadre des services publics, nous n’avons pas eu d’autre choix que de déposer ce préavis."
Un préavis de dissuasion pour faire pression auprès des employeurs
A la question posée au secrétaire nationale de la CGT "ne trouvez-vous pas cela choquant, ce préavis, en pleine crise de Covid 19 ?", voici ce qu’il répond :
"Bien sûr que c’est choquant quand c’est présenté comme « un appel à la grève » (...) Mais ce n’est pas un appel à la grève. J’insiste là-dessus. C’est un outil de dissuasion mis à disposition des agents qui sont malheureusement contraints de travailler."
"Car ce qui est problématique, c’est que les agents de la fonction publique n’ont pas la possibilité d’avoir recours au droit de retrait. Etant donné que le gouvernement, dans le cadre du Covid 19, a restreint l’exercice du droit de retrait pour les agents territoriaux et plus largement pour les fonctionnaires.
Il n’y a donc pas d’autres solutions pour les agents : soient ils continuent de mettre leur vie en danger, soient ils se rangent au préavis déposé et font valoir ce préavis en forme de dissuasion."
Ne pas déposer ce préavis aurait été l’équivalent de non-assistance à personne en danger
Plus que de la provocation, Christophe Couderc y voit là une obligation de soutien et d'assistance, après des salariés de la fonction publique.
Un préavis jugé scandaleux par certains
Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM, président de la délégation française du groupe Renew Europe, a critiqué vendredi sur France Info la CGT qui a déposé un préavis de grève dans les services publics pour le mois d’avril : "Ce préavis de grève est totalement scandaleux", a-t-il réagi.
Ils feraient mieux de retirer leur préavis s'ils ne veulent pas être ridicules
"Ils feraient mieux de le retirer s'ils ne veulent pas être plus ridicules que ça", a-t-il ajouté. Selon lui, cet appel à la grève est indécent. "On est en pleine crise sanitaire. On demande des efforts énormes à des professions et on en a conscience. Ces professions-là, elles approvisionnent notamment en alimentation les Français. Elles nous permettent de ne pas rajouter une crise à la crise et d'avoir des aliments dans un supermarché", a-t-il expliqué.
Les syndicats réclament notamment plus de protections pour les salariés : "Évidemment, si on pouvait donner un masque à tout le monde, on le donnerait à tout le monde. Mais il y a une pénurie, évidemment, à gérer", a-t-il rappelé. "Je pense que la transparence, en tout cas du ministère de la Santé là-dessus, est importante. Il faut que les Français comprennent aussi qu’on donne les masques au personnel soignant", a-t-il dit.