FACE à la CRISE : assécher le capital financier !

Publié le par FSC

Il y a la crise sanitaire immédiate et qui constitue l'urgence et qui implique de notre part en soutien au magnifique corps médical esprit de responsabilité et discipline collective.

Et il y a la crise économique grave et profonde engagée déjà avant le coronavirus mais dont la  crise sanitaire aiguise violemment les caractéristiques.

Alors les questions fondamentales pour y faire face nous sont posées.

L'allocution de Macron du 13 mars dernier ne peut faire illusion.

A la surprise générale il annonce sa volonté de rupture et déclare qu'il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché.

Mais pas besoin de se livrer à des procès d'intention pour discerner le caractère illusoire de cette toute neuve profession de foi.

C'est Bernard FRIOT (VOIR la vidéo ci-jointe) qui s'en explique le mieux :

Déjà dans les mesures annoncées par Bruno LEMAIRE et MACRON comme type d'aide aux entreprises pour les sortir du marasme qui s'annonce les cotisations sociales des entreprises sont à nouveau dans le collimateur.

Or, précisément comme dans les années 1945-1970 (qui ont vu les cotisations sociales doubler) si on veut mettre en oeuvre le nécessaire et impérieux plan pour l'hôpital public ( besoin de créer 50.000 postes) c'est à une augmentation des cotisations sociales qu'il faut faire appel!

Pour faire prédominer l'économie réelle il faut commencer à assécher les marchés financiers, mettre en cause  leur domination sur l'économie et les signaux qu'ils envoient aux bourses sur la valeur des entreprises.

Malgré l'injection en cours et celles prévues de centaines de milliards de dollars et d'euros pour les "rassurer" ils n'ont toujours pas confiance et les bourses continuent de plonger car ils n'en ont jamais assez et d'énormes capitaux s'accumulent sans lien avec la production et sans aucun contrôle.

 

C'est pourquoi B. FRIOT préconise de les affronter en exonérant les entreprises non pas des cotisations sociales mais de la DETTE d'investissement vis-à-vis des banques, des marchés pour les affaiblir et dégager les moyens d'investissements considérables pour la santé, les services publics, les services et les productions utiles socialement

...

Ainsi renaîtra la confiance populaire !

Mais écoutons Bernard :

 

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