L'impératif de protection de tous ceux qui doivent travailler !
La décision de la fédération CGT des services publics de dépôt d'un préavis de grève pour tout le mois d'avril couvrant les salariés (territoriaux, met le projecteur sur la pénurie criante de moyens de protection qui met en danger ces salariés et qui en retour affaiblit l'efficacité du confinement.
Ce qui rend furieux le pouvoir macronien et ses relais médiatiques comme le Parisien.
La droite de son côté venant en rescousse et tentant d'opposer les personnels soignants aux autres catégories de salariés.
Mais d'une part il conviendrait de définir les tâches et missions qui sont indispensables dans l'immédiat à la vie de la nation et celles qui peuvent être mises à l'arrêt AFIN que le confinement pour contenir la diffusion du virus soit le plus efficace possible, ce à quoi les pouvoirs publics se sont refusé.
Et d'autre part les soignants eux-mêmes dont la présence dans les hôpitaux est bien sûr indispensable ne sont eux-mêmes pas protégés comme en atteste le nombre de contaminés parmi eux.
Au lieu d'alimenter la polémique et de remettre en cause les droits et garanties offertes par le code du travail il conviendrait de tout faire pour produire et se procurer les moyens nécessaires pour assurer la protection des salariés et de tous au final en vue de la sortie du confinement!
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Afin de protester contre le manque de moyens pour lutter contre le coronavirus, les travailleurs de la CGT-Services ont déposé des préavis de grève couvrant tout le mois d'avril. Une décision qui a fait grincer l’exécutif des dents. Un mouvement social viendra-t-il se greffer sur la crise sanitaire majeure que traverse l’Hexagone ? C’est en tout cas ce que peut laisser présager le dépôt, par la fédération de la GCT-Services (fonction publique territoriale, services locaux privés…), de plusieurs préavis de grève couvrant tout le mois d’avril, et ce afin de protester contre le manque de protection des travailleurs face à un risque de contamination au coronavirus. Lire aussi «Pas de protection : pas de contrôle, pas de verbalisation», Unsa-Police sort le grand jeu «La Fédération CGT des Services publics dénonce les choix du gouvernement qui font que ce sont les masques de protection, gel hydroalcoolique et tests médicaux qui manquent alors que jamais les armes de guerre militaire ou anti-manifestant (LBD, gaz…) ne sont en rupture de stock. Terrible traduction des préoccupations et intérêts de l’Etat et des Capitalistes», est-il souligné dans le communiqué de la CGT-Services mis en ligne le 24 mars.
Dans le document, la fédération syndicale réclame entre autres «l'arrêt de tous les services non-essentiels à la continuité de la nation et la mise en autorisation spéciale d’absence des agents avec maintien intégral de traitement et des primes», «la mise à disposition immédiate de moyens de protection des agents en première ligne dans les collectivités, assurant les services essentiels et indispensables envers la population», mais également le retrait de la réforme des retraites, le dégel du point d'indice de la Fonction publique, la réduction du temps de travail à 32h hebdomadaires ou encore le rétablissement de l'ISF. Un préavis jugé «inopportun» par le gouvernement Une initiative peu appréciée par le gouvernement. Interrogé par BFM Business le 26 mars, le secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt, a exprimé ses «regrets» face à la décision de la CGT-Services. «Nous prenons acte du préavis, même si nous avons dit à cette fédération notre surprise et notre sentiment que c'était un préavis inopportun», a-t-il fait savoir. [Le préavis de grève] vise les secteurs où les protections ne sont pas assurées. Un commentaire qui a immédiatement fait réagir la CGT-Services dans un communiqué de presse mis en ligne le même jour.
«Que monsieur Dussopt et son gouvernement fournissent des masques FFP2, du gel, des blouses, des tests de dépistage et cela massivement pour tous les agents et salariés, dont les fonctions rendent la présence nécessaire sur le terrain, réquisitionnent des usines s’il le faut… et il n’y aura aucune raison de faire grève !», a tempêté la fédération syndicale. De son côté, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a affirmé auprès du Parisien soutenir une initiative «qui, sans être généralisée, vise les secteurs où les protections ne sont pas assurées».
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