Il ne manque plus que MONSANTO pour voler au secours du capitalisme vert !

Publié le par FSC

La crise actuelle frappe directement le fonctionnement capitaliste de l'économie et de la société.

Pour les tenants du système et ses privilégiés il importe donc de trouver une issue à la crise qui préserve à leurs yeux l'essentiel : les profits, le pouvoir de l'oligarchie sur les peuples.

Deux voies sont dors et déjà dessinées par les économistes système, les officines de réflexion (think thanks) et tous ceux qui les accompagnent : ONG, syndicats jaunes type CFDT ou Confédération Européenne des Syndicats (CES), grandes entreprises et grands patrons conscients des impasses des politiques suivies depuis 30 ans, de plus en plus rejetées par les peuples :

la dématérialisation de l'économie (le numérique exploité à fonds dans le domaine de la santé, dans l'éducation, dans l'industrie ...)

et le capitalisme vert.

Il n'est donc pas étonnant de retrouver tout ce beau monde mêlant politiquement en France macronistes, politiciens de droite, écologistes à la JADOT .

Du côté du peuple et du mouvement syndical authentique il va falloir éclairer les enjeux et faire la démonstration que  SANS s'attaquer résolument et de front à la propriété du capital, sans exiger des nationalisations pas transitoires celles-là, sans l'annulation de la dette, sans le pouvoir des travailleurs sur les outils de production il n'y aura pas de véritable transition énergétique, de défense de l'environnement, de lutte effective et efficace contre le défi climatique!

Lutte de classe, lutte sociale, lute énergétique, lutte climatique ... même défi, même combat!

 

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Canfin,   Jadot,   Berger,   L'Oréal,   Coca­Cola...   Tous   unis   pour   une   «relance verte européenne» ? 14 avr. 2020, 18:23 ­ Avec AFP © JOHN THYS Source :


AFP Pascal Canfin (à gauche), président de la commission Environnement,
santé public et sécurité alimentaire du Parlement européen, en septembre
2019. 
Ministres,   eurodéputés   écologistes   et   centristes,   ONG   et   dirigeants
d'entreprise : quelque 180 signataires prônent, dans une tribune publiée dans
plusieurs   médias   européens,   une   «alliance   européenne   pour   une   relance verte»   post­crise   sanitaire.   A   l'initiative   du   président   de   la   commission Environnement du Parlement européen Pascal Canfin (ex­EELV désormais LREM,   appartenant   au   groupe   européen   Renew   Europe,   centristes   et libéraux), quelque 180 responsables politiques, dirigeants d'entreprises, think tanks et ONG appellent à une «alliance européenne pour une relance verte» à   l'issue   de   la   crise   sanitaire   et   économique  du  Covid­19.  Son  ambition  :


«Bâtir une réflexion partagée sur des plans d'investissement verts d'après­
crise»

et «participer à construire les plans de relance et de transformation».
 

«L'alliance s'engage à proposer les solutions d'investissement nécessaires,
et alignées avec les engagements pour le climat, pour relancer l'économie
après   la   crise»,   expliquent   notamment   les   signataires.   Si   nous   relançons l'économie dans la mauvaise direction, nous irons encore plus vite dans le mur de la crise climatique.  


La   tribune   a   été   publiée   dans   Le   Monde   (France),   La   Libre   Belgique,   le Corriere della Sera (Italie), Publico (Portugal), SEM (Slovaquie), Politico et El Diario (Espagne). Des multinationales aux eurodéputés écologistes, l'étendue de la palette des signataires interpelle. Parmi eux figurent notamment : 79 eurodéputés des groupes du Parlement européen Renew Europe, Verts/ALE (auquel appartient Europe Ecologie ­ Les Verts – Yannick Jadot fait d'ailleurs partie   des   signataires),   S&D   (sociaux­démocrates)   et   PPE   (droite),   37 patrons et hauts responsables d'entreprise, dont Jean­Paul Agon, PDG du Groupe L'Oréal, Torbjörn Lööf, PDG d'Inter IKEA Group, ou encore Tim Brett, président   de   l’Unité   Europe   de   l’Ouest   de   Coca­Cola,   28   associations d'entreprises, par la confédération européenne et des syndicats avec  à sa tête le Français Laurent Berger (CDFT), mais aussi par des ministres de 11 pays,   dont   la   ministre   française   de   la   Transition   écologique   et   solidaire.


Elisabeth Borne ou le ministre luxembourgeois de l’Economie, Franz Fayot,
et   sept   ONG   et   six  think  tanks. Nous  rassemblons les  énergies pour   une relance   verte   «Si   nous   relançons   l'économie   dans   la   mauvaise   direction, nous irons encore plus vite dans le mur de la crise climatique. C'est pourquoinous rassemblons les  énergies pour une relance verte», a déclaré Pascal Canfin, cité dans un communiqué. Alliance contre ­nature ? Sur les réseaux sociaux, de nombreux militants  écologistes ou sympathisants de la gauche radicale ont protesté contre cette initiative. Ils ont épinglé certains signataires dirigeants d'entreprises,  souvent accusées de greenwashing ou encore de scandales environnementaux comme Nestlé, Coca­Cola, Suez, Umicore ou encore H&M.   Ce   paradoxe   et   l'hétérogénéité   du   curieux   aéropage   a également irrité Martine Billard, oratrice nationale de La France insoumise.
Elle   s'est   insurgée   contre   «le   libéralisme   vert   version   LREM»   et   «lesaménagements   du   système» que   supposaient   les   mesures   proposées   par cette  tribune.

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