HOPITAL : colère à Saint Etienne
PREUVE par la réalité brûlante que le pouvoir et ses relais n'ont pas l'intention de rompre avec leurs politiques et économiques d'AVANT!
Et que seule l'action unie des personnels et du peuple est à même de ROMPRE vraiment avec ces choix de classe!
Car dans l'hôpital la domination de l'appareil administratif dans la gestion au détriment de l'avis et de l'intervention des personnels soignants ne résulte pas d'abord d'une bureaucratisation abstraite et hors sol, MAIS de choix politiques diligentés en particulier par l'Union européenne, visant à la baisse drastique des dépenses de santé, à la fermeture de services, à la suppression de lits, à la réduction du nombre de personnels ...
L'absence de concertation actuelle en matière d'organisation qui resurgit illustre donc la volonté de poursuivre sur la même voie !
Mais les personnels manifestement n'ont pas l'intention de laisser faire !
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SOURCE : France Bleu
Tel service de chirurgie qui déménagerait en dermatologie, laquelle irait ailleurs. Des temps de cadres en moins, des retours forcés en temps partiel, la fermeture des urgences psychiatriques pour les enfants...
Entre décision effective et rumeurs plus ou moins fondées, le déconfinement semble rimer avec désillusion pour le personnel du CHU de Saint-Étienne qui a bien du mal à avoir une idée claire de ce qui se trame.
Ou de ce qui s'est manifestement décidé quand ils étaient mobilisés contre le coronavirus. D'où un rassemblement d'environ 300 soignants ce jeudi dans le hall A-B de l'Hôpital Nord à l'appel d'un chirurgien dont le service est directement concerné.
"On se fout de nous"
"On appelle les syndicats, ils n'ont pas plus d'infos. À la direction, on finit par nous dire que les procédures habituelles n'étaient pas possibles du fait de la lutte contre le Covid-19. Des réorganisations, voire des restructurations se sont décidées sans concertation, sans le consentement des médecins du fait du plan blanc. Ils font tout avec le plan blanc", explique une infirmière de pédopsychiatrie, qui a appris la fermeture des quatre lits d'urgence dans son service parce qu'ils n'ont pas servi ces derniers temps.
"Ça nous met en colère parce qu'on a vraiment le sentiment de se faire malmener. On se fout de notre figure", ajoute-t-elle.
Un nouveau rassemblement doit avoir lieu en début d'après-midi ce vendredi au moment où le directeur du CHU rencontrera notamment un des médecins concernés par ces réorganisations.