Education nationale, la grève du 10 novembre, l'exemple de l"AUDE
L'intersyndicale FSU, FNEC-FP, CGT Educ’action, SNALC, SUD Education, SNCL-FAEN veut dénoncer les conditions sanitaires dans lesquelles les personnels enseignent et les élèves apprennent.
La journée du mardi 10 novembre sera quelque peu agitée dans les écoles,collèges et lycées. Une intersyndicale (FSU, FNEC-FP, CGT Educ’action, SNALC, SUD Education, SNCL-FAEN) appelle, en effet, à une journée de grève et de manifestation, à 11h, à Carcassonne, devant les locaux de la Direction des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN), rue Antoine-Marty (*). "Il s'agit de dénoncer les conditions sanitaires et pédagogiques dans les écoles, les collèges et les lycées à l'entrée de ce deuxième confinement", explique Patrick Borde, pour la FSU.
Une grande inconséquence
Comme ses collègues, le syndicaliste fustige vertement l'action du gouvernement : "Alors que nous avions alerté depuis des mois sur la nécessité d'investissements importants dans l'Education après la rupture scolaire du premier confinement, et dans un contexte sanitaire incertain, le ministre Blanquer a fait preuve d'une grande inconséquence qui met aujourd'hui les personnels de l'Education nationale, et peut-être même bientôt les élèves et les familles, en difficultés."
Pour lui, "devant un protocole sanitaire prétendument renforcé dont les prescriptions sont à réaliser "dans la mesure du possible" et qui ne protège donc élèves et personnels que de manière très aléatoire, la défiance à l'égard du ministre Blanquer atteint un niveau inédit".