Forte mobilisation ce samedi pour la marche pour les libertés , casseurs au service du pouvoir !
Deux enseignements des manifs de ce samedi :
- le succès et l'ampleur des rassemblements
- des affrontements et des images opportunes de policiers agressés pour pouvoir faire oublier les violences policières, les images désastreuses pour la macronie et justifier de la poursuite de sa politique de répression et de contre-réformes réactionnaires.
le succès et l'ampleur des rassemblements
Les manifestations étaient organisées à l'appel du collectif "Stop! Loi sécurité globale", qui rassemble des syndicats de journalistes, des ONG, l'association de la presse judiciaire, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et d'autres associations.
Plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées à Marseille, Rennes, à Lille ou encore à Montpellier. "Ces lois-là sont faites pour museler les oppositions, les résistances", estime Thérèse Bourgeois, de La Ligue des droits de l'Homme dans le cortège marseillais.
l'opportune intervention des casseurs
Gérald Darmanin a condamné sur son compte Twitter "des violences inacceptables contre les forces de l'ordre". Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos ont circulé montrant des policiers violemment pris à partie, frappés en étant parfois à terre...
"Ceux qui lynchent nos forces de l'ordre sont loin de défendre nos libertés. Ils les piétinent", a estimé pour sa part l'ancien ministre de l'Intérieur et chef des députés La République en marche, Christophe Castaner.
constat confirmé par le communiqué des organisateurs des manifestations de ce samedi et par des manifestants eux-mêmes :
A Paris, lors de la manifestation contre le projet de loi Sécurité globale, des manifestants ont dénoncé les agissements de certains émeutiers, scandant «Casseurs, dehors !», alors que ces derniers s'en prenaient à une façade de magasin dans un contexte particulièrement confus. Parmi les manifestants qui ont fait part de leur opposition aux casseurs se trouvait notamment le journaliste militant Taha Bouhafs.