VACCIN : la course au profit mise en orbite AVANT toute autorisation de mise sur le marché par les autorités sanitaires

Publié le par FSC

 

 

Nous faisons état ci-après de l'analyse et des propositions du PRCF qui nous semblent relever à la fois du bon sens et de mesures de précaution nécessaires ;

En rappelant  qu'en août dernier au moment de l'annonce de la mise ai point d'un vaccin russe nos experts n'ont eu de cesse de mettre en garde contre toute précipitation, toute mesure hative

 

 

 

Scepticisme français

Mais certains scientifiques ont paru sceptiques, s'en tenant à l'adage bien connu disant qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Patrick Berche, ancien directeur de l'Institut Pasteur de Lille, a d'abord rappelé sur notre plateau: "On ne peut absolument pas dire qu’un vaccin soit efficace premièrement sans l’avoir testé. On ne peut dire qu’un vaccin soit intéressant sans avoir testé sa toxicité." S'intéressant aux quelques détails livrés sur le contexte de l'utilisation du vaccin russe, dont le nom de baptême est Spoutnik, il a dénoncé: "Je relève que la fille de Poutine a eu de la fièvre, une réaction secondaire, chose qu’on voit dans d’autres essais, c’est pas raisonnable."


Mais c'est bien la temporalité de la procédure qui infirme selon lui l'efficacité de la chimie proposée par les Russes. "Autre chose: dans sa déclaration, il dit que le vaccin a une action durable. Donc ça veut dire que probablement on l’a essayé dès mars ou février dernier pour pouvoir dire que ça a une action durable? Ça n’a pas de sens", a encore affirmé Patrick Berche. Le savant a égrené la feuille de route classique pour l'établissement d'un vaccin:

Il y a une phase pré-clinique qui dure plusieurs mois pour choisir la nature du vaccin – d’ailleurs on ne sait pas quel est le type du vaccin ADN, ARN etc. Ensuite, il y a la phase de toxicité et d’immunisation sur volontaires sains. La phase 2 dure deux ans, c’est 30.000 personnes qui sont vaccinées et on regarde si elles vont développer la maladie une fois exposées dans la population. Après ces deux ans, on commercialise largement ce vaccin dans la population."

 

Mais brusquement voyez -vous lorsque l'annonce vient des Etats-Unis et des grands labos de l'industrie pharmaceutique pilotée par le profit alors comme par miracle les préventions s'envolent, et se dissolvent les exigences d'efficacité, la durabilité sur usieurs mois de mla phase pré-clinique ...

 

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Pour faire face à la Covid 19 dont le PRCF ne nie pas la gravité (comme celle d’autres maladies dont l’organisation capitaliste de la médecine néglige tout autant le traitement et la prévention), surtout dans l’état lamentable où l’euro-austérité a mis notre système de santé, les médias font grand bruit d’un vaccin révolutionnaire que différents grands groupes capitalistes, notamment états-uniens, “pré-vendent” déjà aux Etats bourgeois et aux médias sans donner aux scientifiques, aux médecins et au public français aucun véritable élément permettant d’en vérifier scientifiquement la validité. Le seul effet produit pour l’instant de ces effets d’annonce – un effet sciemment recherché – est de faire monter les cours boursiers des mastodontes de . Ceux-ci vendent déjà, avant même toute autorisation de mise sur le marché (rien que cette expression exprime le scandale de la “santé” en régime capitaliste!), des millions de doses à l’Etat français et à l’Union européenne comme ils ont vendu pour des milliards des doses de  que certains grands professionnels avaient d’avance décrit comme inutile et nocif dans le traitement de la 

Ainsi donc, avant toute discussion sérieuse sur le résultat des études et des tests vaccinaux en cours, sans aucun recul sur les éventuels effets secondaires indésirables, certains journalistes et politiciens liés au grand capital parlent déjà d’imposer la vaccination, tantôt aux populations “à risques” (personnes âgées ou fragiles), tantôt à “toute” la population. On se demande ce qui préoccupe le plus nos dirigeants, surprofits énormes des firmes capitalistes engagées dans la course au vaccin, remise en route à n’importe quel prix de la machine économique primant sur la santé publique (telle est manifestement la position de la dangereuse Ursula Von den Leyen, présidente de la Commission Européenne) et privilégiant le profit capitaliste, inféodation accrue de la France au  anglo-saxon sur le plan de la santé… Plus que jamais, on vérifie la nocivité du “capitalisme monopoliste d’Etat” qui unit à notre époque dans un mécanisme unique l’Etat bourgeois et les monopoles capitalistes, à l’échelle nationale et, de plus en plus, à l’échelle européenne, voire “transatlantique”. 

Entendons-nous bien : il n’est pas question ici de rejeter philosophiquement et scientifiquement le principe de la vaccination, dont le modus operandi est bien connu depuis les travaux d’avant-garde de Jenner, Pasteur et Koch, et dont l’efficacité a été prouvée sur nombre de maladies graves que la vaccination a permis d’éradiquer ou de fortement neutraliser (comme la campagne de vaccination proposée à l’OMS par l’URSS en 1958, contre la variole qui faisait environ 2 millions de victimes par an dans le monde : en 1979, la variole fut éradiquée). Partisan de principe des Lumières et du progrès scientifique, le PRCF ne ralliera évidemment jamais les rangs de ceux qui rejettent ce principe de manière irrationaliste ; notons que Cuba socialiste ou la République populaire de Chine vaccinent massivement leur population contre les maladies connues (Le programme cubain de vaccination pour les enfants comporte 11 vaccins) et sont elles-mêmes sur le point, comme la Russie, de lancer la vaccination anti-coronavirus à une grande échelle (au demeurant, le CC du PC Chinois a donné l’exemple, ainsi que l’Armée populaire chinoise, en se faisant vacciner les premiers). Mais outre qu’il s’agit ici, nous dit-on, d’un vaccin d’un tout nouveau type (qu’on nous annonce sans adjuvant mais fondé sur une technique absolument neuve reposant sur l’ARN et non sur l’affaiblissement préalable de l’agent pathogène), ce qui appelle tout naturellement la vigilance et l’intervention du principe de précaution, nous ne pouvons absolument pas garantir sur facture ni l’honnêteté, ni la transparence des grandes firmes pharmaceutiques dont nombre de scandales, celui du Mediator ou encore du vaccin contre la dengue par ex., en collusion avec les autorités sanitaires étatiques, ont montré que leurs profits passent, et de loin, avant les vies humaines, surtout celles des travailleurs.

En tant qu’organisation politique, nous n’avons aucun avis autorisé à donner sur les différentes sortes de vaccins proposés “sur le marché” par les transnationales du médicament, y compris par qui n’a de cesse de délocaliser les productions, de se transnationaliser et d’échapper ainsi à une éventuelle, et nécessaire, démocratique. Nous disons simplement que, sans tomber en rien dans un rejet de principe des vaccins, il est indispensable :

  • de refuser toute précipitation en la matière, et d’apporter toute transparence sur la base d’expertise conduite par le service public auprès de chaque citoyen
  • d’éviter si peu que ce soit de transformer en cobayes toute une partie de la population, notamment la population âgée ou fragile
  • de donner tous les moyens doivent au corps médical, et en particulier aux médecins référents qui ont la confiance de leurs patients, pour prescrire ou pas en leur âme et conscience, et après consentement du patient, les vaccins qui seront prochainement “mis sur le marché”.
  • de produire les vaccins à utiliser en France, et le plus vite possible sous un système nationalisé échappant au profits capitalistes. A ce titre les propositions de coopérations internationales, proposées tant par Cuba, la Russie que la Chine doivent être considérées. Notamment pour que la France joue pleinement son rôle afin d’apporter à tout ceux à qui le vaccin présenterait un bénéfice l’accès à la vaccination.

Plus que jamais, il faut nationaliser entièrement la filière du médicament, renforcer la recherche publique et les coopérations internationales d’Etat à Etat, étudier impartialement tous les vaccins de tous les pays (en écartant tout préjugé anticommuniste, russophobe ou carrément raciste et antichinois) et permettre aux médecins et aux autres soignants de prescrire conformément au Serment déontologique qu’ils ont prononcé pour pouvoir exercer leur métier. 

C’est seulement si le principe de précaution est respecté, si toutes les données scientifiques sont fournies aux spécialistes et aux médecins généralistes, si le consentement éclairé du patient est demandé que la vaccination anti-Covid sera réellement efficace, avec d’autres moyens visant à traiter la maladie et à relancer très fortement le système hospitalier, et qu’elle ne sera pas monstrueusement détournée pour permettre aux capitalisme sans entrailles de faire d’énormes profits en jouant à quitte ou double avec la santé des travailleurs.

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